Meta, qui gère notamment les plateformes Facebook et Instagram, fait face à des plaintes déposées dans onze pays européens, dont la France, la Belgique et l’Allemagne. L’ONG viennoise None of Your Business (NOYB) a dénoncé ce qu’elle considère comme une utilisation illégale de données personnelles par Meta dans le cadre d’un programme d’intelligence artificielle. L’ONG appelle à une intervention urgente des autorités pour empêcher la mise en œuvre de cette nouvelle politique de confidentialité prévue le 26 juin.
Les accusations de NOYB contre Meta
Selon NOYB, Meta prévoit d’utiliser toutes ses données utilisateur collectées depuis 2007. Ces données peuvent inclure des messages personnels, des images privées et des informations de suivi en ligne. ” Ils disent essentiellement qu’ils peuvent utiliser n’importe quelle donnée provenant de n’importe quelle source à n’importe quelle fin et la mettre à la disposition de n’importe qui dans le monde. a déclaré Max Schrems, fondateur de NOYB.
Cette pratique, estime-t-il, pourrait être utilisée pour développer des chatbots, des publicités personnalisées ou encore des drones tueurs, sans le consentement des utilisateurs.. L’ONG souligne que cette pratique va à l’encontre du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), qui stipule que le consentement des utilisateurs est requis pour toute utilisation de leurs données personnelles. ” Une fois dans le système, les utilisateurs ne semblent pas avoir la possibilité de supprimer leurs données. », ajoute NOYB, mettant en avant le droit à l’oubli numérique.
Vers une intervention européenne ?
NOYB a donc déposé plaintes auprès des autorités de protection des données en Autriche, Belgique, France, Allemagne, Grèce, Italie, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Pologne et Espagne. Des actions similaires sont prévues dans d’autres pays de l’Union européenne dans les prochains jours. L’ONG n’en est pas à sa première tentative contre Meta ; ses actions antérieures ont conduit à des amendes administratives totalisant plus de 1,5 milliard d’euros.
Meta défend sa position en invoquant un intérêt légitime à utiliser les données des utilisateurs pour former et développer des modèles d’intelligence artificielle. Max Schrems rappelle cependant que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a déjà jugé en 2021 que Meta n’avait pas d’intérêt légitime à outrepasser les droits publicitaires des utilisateurs. Il dénonce une tentative flagrante de l’entreprise de contourner cette décision pour ses projets d’IA.
Face à cette situation, l’intervention des autorités de protection des données devient cruciale. NOYB demande une procédure d’urgence pour bloquer les nouvelles règles de confidentialité de Meta avant leur mise en œuvre. Cette affaire soulève des questions fondamentales sur le respect des droits des utilisateurs et la responsabilité des géants de la technologie dans l’utilisation des données personnelles.
En attendant, les utilisateurs européens doivent rester vigilants quant aux changements apportés aux politiques de confidentialité des plateformes qu’ils utilisent. Cette affaire pourrait également servir de précédent pour d’autres entreprises technologiques, démontrant l’importance de la transparence et du consentement dans la gestion des données personnelles.
Meta, qui gère notamment les plateformes Facebook et Instagram, fait face à des plaintes déposées dans onze pays européens, dont la France, la Belgique et l’Allemagne. L’ONG viennoise None of Your Business (NOYB) a dénoncé ce qu’elle considère comme une utilisation illégale de données personnelles par Meta dans le cadre d’un programme d’intelligence artificielle. L’ONG appelle à une intervention urgente des autorités pour empêcher la mise en œuvre de cette nouvelle politique de confidentialité prévue le 26 juin.
Les accusations de NOYB contre Meta
Selon NOYB, Meta prévoit d’utiliser toutes ses données utilisateur collectées depuis 2007. Ces données peuvent inclure des messages personnels, des images privées et des informations de suivi en ligne. ” Ils disent essentiellement qu’ils peuvent utiliser n’importe quelle donnée provenant de n’importe quelle source à n’importe quelle fin et la mettre à la disposition de n’importe qui dans le monde. a déclaré Max Schrems, fondateur de NOYB.
Cette pratique, estime-t-il, pourrait être utilisée pour développer des chatbots, des publicités personnalisées ou encore des drones tueurs, sans le consentement des utilisateurs.. L’ONG souligne que cette pratique va à l’encontre du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), qui stipule que le consentement des utilisateurs est requis pour toute utilisation de leurs données personnelles. ” Une fois dans le système, les utilisateurs ne semblent pas avoir la possibilité de supprimer leurs données. », ajoute NOYB, mettant en avant le droit à l’oubli numérique.
Vers une intervention européenne ?
NOYB a donc déposé plaintes auprès des autorités de protection des données en Autriche, Belgique, France, Allemagne, Grèce, Italie, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Pologne et Espagne. Des actions similaires sont prévues dans d’autres pays de l’Union européenne dans les prochains jours. L’ONG n’en est pas à sa première tentative contre Meta ; ses actions antérieures ont conduit à des amendes administratives totalisant plus de 1,5 milliard d’euros.
Meta défend sa position en invoquant un intérêt légitime à utiliser les données des utilisateurs pour former et développer des modèles d’intelligence artificielle. Max Schrems rappelle cependant que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a déjà jugé en 2021 que Meta n’avait pas d’intérêt légitime à outrepasser les droits publicitaires des utilisateurs. Il dénonce une tentative flagrante de l’entreprise de contourner cette décision pour ses projets d’IA.
Face à cette situation, l’intervention des autorités de protection des données devient cruciale. NOYB demande une procédure d’urgence pour bloquer les nouvelles règles de confidentialité de Meta avant leur mise en œuvre. Cette affaire soulève des questions fondamentales sur le respect des droits des utilisateurs et la responsabilité des géants de la technologie dans l’utilisation des données personnelles.
En attendant, les utilisateurs européens doivent rester vigilants quant aux changements apportés aux politiques de confidentialité des plateformes qu’ils utilisent. Cette affaire pourrait également servir de précédent pour d’autres entreprises technologiques, démontrant l’importance de la transparence et du consentement dans la gestion des données personnelles.