LLe prêt à taux zéro plus (PTZ+), créé par la loi de finances pour 2011, devait faciliter l’achat, par certains ménages modestes, de leur résidence principale. La loi interdit donc la location du logement ainsi financé “jusqu’à ce que le prêt soit entièrement remboursé” (code de la construction et de l’habitation article L31-10-6).
La loi de finances pour 2016 a toutefois limité cette interdiction aux « six ans après la date de remboursement du prêt ». Elle a autorisé son application rétroactive aux logements achetés avant 2016, sous réserve de l’accord de la banque.
Depuis 2011, les interdictions ne comportent que quelques exceptions, listées à l’article R 31-10-6 du code de la construction : mobilité professionnelle ; la mort ; divorce ; dissolution d’un pacte civil de solidarité (pacs) ; chômage ; invalidité.
Leur non-respect entraîne la non-“entretien” PTZ+ ainsi que, éventuellement, « le remboursement du capital restant dû » (articles R 31-10-6 et L 31-10-7 b du code de la construction). Mais il n’autorise pas le locataire à réduire le montant de son loyer, comme le montre le cas suivant.
En janvier 2017, M.moi Y, 650 euros (et 80 euros de charges), après que le père de ce dernier, médecin acupuncteur, se soit porté garant.
M.moi Y propose l’appartement sur des sites de location saisonnière, même si elle n’en a pas le droit. Depuis mai 2017, Mmoi Y arrête de payer.
Frais de publicité
En septembre 2017, M. Sur les conseils d’un avocat, Mmoi Y lui demande alors de lui fournir son titre de propriété. L’avocat, sachant que tout programme immobilier dans la région de Montpellier comporte un volet pour les primo-accédants, souhaite clairement savoir si M.
Comme il refuse de céder ce titre de propriété, Mmoi Y l’obtient… auprès des services de la publicité foncière. Elle note que cela date du 12 décembre 2013 : M. He ne se trouve pas non plus dans une des situations exceptionnelles énumérées par la loi.
Mmoi Y constate également que le texte qui autorise la location à titre exceptionnel prévoit un plafonnement des loyers, comme pour les logements sociaux. Elle fixe le montant du sien à 392 euros (10 euros le mètre carré), du fait que le logement est situé dans la zone A, tendue.
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