Les contours de l’intervention prĂ©sidentielle commencent Ă se dessiner. Jeudi 25 avril, Emmanuel Macron s’adressera aux Français dans le cadre d’un grand discours sur l’Europe. Les Ă©quipes de l’ElysĂ©e avaient un temps envisagĂ© qu’elle puisse se tenir sur un site industriel, comme la gigausine de batteries pour voitures Ă©lectriques de Dunkerque (Nord), afin d’incarner « le retour des industries en Europe, sous l’impulsion de la France ». Ce sera finalement dans le grand auditorium de la Sorbonne que le chef de l’Etat prendra la parole, six ans et demi après avoir dĂ©jĂ prĂ©sentĂ© son projet pour l’Europe, le 26 septembre 2017.
En faisant rĂ©fĂ©rence Ă l’un de ses propres discours – pompeusement qualifiĂ© de“historique” par les stratèges de l’ElysĂ©e, le camp prĂ©sidentiel espère ainsi raviver chez ses Ă©lecteurs l’enthousiasme des premiers mois de la prĂ©sidence de M. Macron et mettre en avant ses rĂ©alisations europĂ©ennes. “Nous abordons cette campagne avec un bilan exceptionnel, et ce n’est pas encore dans toutes les tĂŞtes, » abonde le ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă l’Europe, Jean-NoĂ«l Barrot. Le meilleur moyen de frapper les esprits, c’est de revenir au mĂŞme endroit, et donc Ă la Sorbonne. »
L’intervention de M. Macron devrait donc ĂŞtre largement consacrĂ©e aux engagements europĂ©ens “dĂ©tenu” par la majoritĂ© prĂ©sidentielle depuis six ans, de l’instauration de la taxe carbone aux frontières de l’Union europĂ©enne Ă la mise en place d’un salaire minimum europĂ©en, en passant par le plan de relance pendant la pandĂ©mie de Covid-19. Dans un deuxième temps, le chef de l’Etat dĂ©voilera les grandes lignes de son projet pour les cinq prochaines annĂ©es, qui servira de base au programme des Ă©lections europĂ©ennes du 9 juin. Les sujets de dĂ©fense, de souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique et d’un grand projet Ă l’Ă©chelle du continent un plan d’investissement devrait y ĂŞtre Ă©laborĂ©.
” BouffĂ©e d’air frais “
Rue du Rocher Ă Paris, oĂą se trouve le QG de campagne de la tĂŞte de liste du camp prĂ©sidentiel, ValĂ©rie Hayer, l’intervention de M. Macron est attendue comme un ” bouffĂ©e d’air frais “. Depuis plusieurs semaines, les troupes rĂ©pètent Ă tour de rĂ´le que “Les Français n’en sont pas encore lĂ ” ou “la campagne n’a pas vraiment commencĂ©”. Or, les sondages de la semaine du 15 avril, faisant chuter Mmoi Hayer pour la première fois Ă 16% des intentions de vote, ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©s comme ” un signal “.
Dans l’Ă©quipe du candidat, on s’inquiète d’une campagne « Ă©crasĂ© par les dĂ©bats nationaux », qui ne laissent aucune place pour aborder le thème de l’Europe, dernier sujet capable de fĂ©dĂ©rer l’Ă©lectorat de M. Macron, fragmentĂ© après un dĂ©but de second mandat très Ă droite. Ă€ cela s’ajoute le climat “anxiogène” alimentĂ© par le « cacophonie gouvernementale » sur les finances publiques.
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Les contours de l’intervention prĂ©sidentielle commencent Ă se dessiner. Jeudi 25 avril, Emmanuel Macron s’adressera aux Français dans le cadre d’un grand discours sur l’Europe. Les Ă©quipes de l’ElysĂ©e avaient un temps envisagĂ© qu’elle puisse se tenir sur un site industriel, comme la gigausine de batteries pour voitures Ă©lectriques de Dunkerque (Nord), afin d’incarner « le retour des industries en Europe, sous l’impulsion de la France ». Ce sera finalement dans le grand auditorium de la Sorbonne que le chef de l’Etat prendra la parole, six ans et demi après avoir dĂ©jĂ prĂ©sentĂ© son projet pour l’Europe, le 26 septembre 2017.
En faisant rĂ©fĂ©rence Ă l’un de ses propres discours – pompeusement qualifiĂ© de“historique” par les stratèges de l’ElysĂ©e, le camp prĂ©sidentiel espère ainsi raviver chez ses Ă©lecteurs l’enthousiasme des premiers mois de la prĂ©sidence de M. Macron et mettre en avant ses rĂ©alisations europĂ©ennes. “Nous abordons cette campagne avec un bilan exceptionnel, et ce n’est pas encore dans toutes les tĂŞtes, » abonde le ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă l’Europe, Jean-NoĂ«l Barrot. Le meilleur moyen de frapper les esprits, c’est de revenir au mĂŞme endroit, et donc Ă la Sorbonne. »
L’intervention de M. Macron devrait donc ĂŞtre largement consacrĂ©e aux engagements europĂ©ens “dĂ©tenu” par la majoritĂ© prĂ©sidentielle depuis six ans, de l’instauration de la taxe carbone aux frontières de l’Union europĂ©enne Ă la mise en place d’un salaire minimum europĂ©en, en passant par le plan de relance pendant la pandĂ©mie de Covid-19. Dans un deuxième temps, le chef de l’Etat dĂ©voilera les grandes lignes de son projet pour les cinq prochaines annĂ©es, qui servira de base au programme des Ă©lections europĂ©ennes du 9 juin. Les sujets de dĂ©fense, de souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique et d’un grand projet Ă l’Ă©chelle du continent un plan d’investissement devrait y ĂŞtre Ă©laborĂ©.
” BouffĂ©e d’air frais “
Rue du Rocher Ă Paris, oĂą se trouve le QG de campagne de la tĂŞte de liste du camp prĂ©sidentiel, ValĂ©rie Hayer, l’intervention de M. Macron est attendue comme un ” bouffĂ©e d’air frais “. Depuis plusieurs semaines, les troupes rĂ©pètent Ă tour de rĂ´le que “Les Français n’en sont pas encore lĂ ” ou “la campagne n’a pas vraiment commencĂ©”. Or, les sondages de la semaine du 15 avril, faisant chuter Mmoi Hayer pour la première fois Ă 16% des intentions de vote, ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©s comme ” un signal “.
Dans l’Ă©quipe du candidat, on s’inquiète d’une campagne « Ă©crasĂ© par les dĂ©bats nationaux », qui ne laissent aucune place pour aborder le thème de l’Europe, dernier sujet capable de fĂ©dĂ©rer l’Ă©lectorat de M. Macron, fragmentĂ© après un dĂ©but de second mandat très Ă droite. Ă€ cela s’ajoute le climat “anxiogène” alimentĂ© par le « cacophonie gouvernementale » sur les finances publiques.
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