Depuis la crise de 2015, la lutte contre l’immigration clandestine est devenue l’un des enjeux clés du gouvernement national-conservateur de Viktor Orban, qui n’a pas tardé à condamner le pacte sur l’asile et la migration adopté le 10 avril au Parlement européen. Peu après le vote, le leader magyar, hostile au compromis, dénoncé sur le réseau social (ex-Twitter) « Un autre clou dans le cercueil de l’UE » et a exigé “un changement à Bruxelles pour stopper l’immigration”.
Cet accord «montre la nécessité de réformes fondamentales dans l’UE», abonde dans la vie quotidienne Magyar Nemzet, qui s’attaque “politique, suicidaire depuis neuf ans”, de l’Union en matière d’immigration. « Il est parfaitement prouvé que l’appel aux migrants et la gestion de l’immigration clandestine étaient une erreur totale » affirme le journal conservateur, selon lequel « L’UE est incapable de réagir à l’invasion migratoire » Et «couvre d’insultes ceux qui réfutent cette stratégie erronée».
De leur côté, la radio et la télévision