Un préavis de grève pour les 11, 12 et 13 juin a été déposé par un syndicat des contrôleurs aériens de l’aéroport d’Orly.
Ces derniers réclament des recrutements supplémentaires.
Le risque de nouvelles perturbations plane sur le ciel français. Un nouveau préavis de grève pour les journées des 11, 12 et 13 juin a été déposé par un syndicat des contrôleurs aériens de l’aéroport d’Orly, a annoncé mercredi l’Unsa-Icna. Le syndicat, deuxième en termes de représentativité parmi les contrôleurs aériens (17% des voix aux dernières élections professionnelles) mais loin derrière le SNCTA (60%), dénonce la signature d’un accord entre la DGAC et le SNCTA fin avril. prévoyant des mesures, notamment salariales, pour accompagner la refonte prévue du contrôle aérien en France.
“Orly est clairement relégué au deuxième rang par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) par rapport aux autres aéroports parisiens, malgré un enjeu stratégique similaire”, a rapporté à l’AFP une source au sein de ce syndicat, préférant rester anonyme.
Le syndicat majoritaire « se désolidarise »
L’accord dénoncé a été rejeté par les syndicats minoritaires Usac-CGT et Unsa-Icna. Pour ce dernier, il «montre une forte dégradation des conditions de travail des contrôleurs aériens» et ne résout pas les problèmes de personnel.
“Depuis plusieurs semaines, mouvements de grève sont initiées par des organisations syndicales minoritaires de contrôleurs aériens, entraînant des perturbations, notamment à l’aéroport d’Orly”, deuxième aéroport français après Paris-Charles de Gaulle, a de son côté dénoncé la SNCTA dans un communiqué.
-
Lire aussi
VIDÉO – « On est là depuis 4 heures du matin » : une grève surprise des contrôleurs aériens paralyse l’aéroport d’Orly
Le syndicat majoritaire « se dissocie » de ces avis et dénonce une forme de « désinformation et exploitation politique » lequel est “un déni de démocratie sociale suite à l’accord majoritaire signé”, est écrit dans le communiqué de presse. “Le SNCTA n’appelle aucun contrôleur aérien à faire grève et condamne toute volonté d’assimiler l’ensemble de la profession à l’action isolée de quelques-uns”, souligne l’organisation syndicale.