En Israël, plus de six mois après le massacre du 7 octobre, la société est plus traumatisée et polarisée que jamais. Dans ce climat, pour les militants pacifistes, le discours prônant le vivre ensemble est difficile à véhiculer.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Alors que plus de six mois se sont écoulés depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre, les militants israéliens pour la paix et le vivre ensemble luttent plus que jamais pour faire entendre leur voix.
Dans les rues, les militants du mouvement « Debout ensemble » sont facilement reconnaissables avec leurs t-shirts violets, mais ce qui frappe, c’est leur petit nombre. Il n’en existe que quelques dizaines. Alon-Lee Green est le co-directeur de cette association, et décrit un énorme changement. “Avant le 7 octobre, nous avons pu rassembler plus de cent mille personnes, mais le traumatisme est très grand et la propagande contre laquelle nous luttons est celle qui nous dit que c’est eux ou nous. Les Palestiniens ou les Juifs. Nous disons non. Ils existent. Soit nous vivons tous libres, dans la dignité, l’égalité et l’indépendance, soit nous nous détruisons mutuellement. »
Priorité à la lutte contre le Hamas
« Debout ensemble » appelle notamment au retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza et à la relance du processus de paix, une voix inaudible depuis le 7 octobre. Le long du cortège, un homme, Daniel, s’avance avec son drapeau israélien mais se dirige vers un autre rassemblement, celui pour la libération des otages. Daniel souhaite avant tout la fin du Hamas et ne se sent pas d’accord avec les militants de « Standing Together ». “Je ne suis pas avec eux. Et pourtant, je suis de gauche. Je crois que nous devons leur montrer que nous sommes forts. Beaucoup, beaucoup plus forts qu’ils ne le pensent. Et une fois que le Hamas sera à genoux, nous pourrons peut-être envisager un accord. et vivre ensemble côte à côte. Mais pour l’instant, je soutiens l’armée et les réservistes.
Les militants de « Standing Together » savent que dans ce contexte leur combat est symbolique, mais ils restent néanmoins déterminés à faire entendre une autre voix.
En Israël, plus de six mois après le massacre du 7 octobre, la société est plus traumatisée et polarisée que jamais. Dans ce climat, pour les militants pacifistes, le discours prônant le vivre ensemble est difficile à véhiculer.
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Alors que plus de six mois se sont écoulés depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre, les militants israéliens pour la paix et le vivre ensemble luttent plus que jamais pour faire entendre leur voix.
Dans les rues, les militants du mouvement « Debout ensemble » sont facilement reconnaissables avec leurs t-shirts violets, mais ce qui frappe, c’est leur petit nombre. Il n’en existe que quelques dizaines. Alon-Lee Green est le co-directeur de cette association, et décrit un énorme changement. “Avant le 7 octobre, nous avons pu rassembler plus de cent mille personnes, mais le traumatisme est très grand et la propagande contre laquelle nous luttons est celle qui nous dit que c’est eux ou nous. Les Palestiniens ou les Juifs. Nous disons non. Ils existent. Soit nous vivons tous libres, dans la dignité, l’égalité et l’indépendance, soit nous nous détruisons mutuellement. »
Priorité à la lutte contre le Hamas
« Debout ensemble » appelle notamment au retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza et à la relance du processus de paix, une voix inaudible depuis le 7 octobre. Le long du cortège, un homme, Daniel, s’avance avec son drapeau israélien mais se dirige vers un autre rassemblement, celui pour la libération des otages. Daniel souhaite avant tout la fin du Hamas et ne se sent pas d’accord avec les militants de « Standing Together ». “Je ne suis pas avec eux. Et pourtant, je suis de gauche. Je crois que nous devons leur montrer que nous sommes forts. Beaucoup, beaucoup plus forts qu’ils ne le pensent. Et une fois que le Hamas sera à genoux, nous pourrons peut-être envisager un accord. et vivre ensemble côte à côte. Mais pour l’instant, je soutiens l’armée et les réservistes.
Les militants de « Standing Together » savent que dans ce contexte leur combat est symbolique, mais ils restent néanmoins déterminés à faire entendre une autre voix.