Si le milliard était l’objectif initial, la Ligue de football professionnel représentée par Vincent Labrune a revu ses ambitions de moitié devant le comité exécutif de la Fédération française de football.
Le drame des droits télévisuels se poursuit au plus haut niveau du football français. Il y a tout juste un an, la Ligue de Football Professionnel affichait clairement de grandes ambitions. Ce samedi après-midi, devant les membres de la commission, dont Jean-Michel Aulas, ancien président de l’OL, et Marc Keller, président de Strasbourg, Vincent Labrune semble avoir reconnu qu’il avait vu les choses trop grandes. Aujourd’hui incapable de trouver un accord avec un diffuseur, le plan B d’une chaîne 100% Ligue 1 a été discuté et présenté au comité exécutif de la Fédération française de football. Celui-ci devrait être distribué par les fournisseurs d’accès Internet Bouygues, Free, SFR ou Orange) et ne rapportera pas autant qu’espéré.
Dans quelques jours, ce mercredi, le LOSC devra passer devant la DNCG, le gendarme financier du football français, et comme pour toutes les autres équipes du championnat, difficile de se projeter sans connaître la valorisation des droits télévisés. Comme indiqué L’équipe ce dimanche, la Ligue de Football Professionnel estime désormais que les droits nationaux de la Ligue 1 valent 500 millions d’euros par an, soit la moitié de ce qui était initialement espéré, autant que l’offre faite par DAZN il y a quelques mois. À cela s’ajoutent les droits internationaux dont le montant se situe entre 150 et 170 millions d’euros. Les ambitions des instances du football français ont donc été revues à la baisse à un peu plus de deux mois du début de la saison 2024-25.
📺⚽️ Aigu, Vincent Labrune revoit à la baisse ses ambitions pour les droits TV de la Ligue 1 et estime que les droits nationaux valent 500 M€… soit l’offre de DAZN qu’il avait sur la table en début d’année #DroitsTV https://t.co/bNE9PBybtW
– Sacha Nokovitch (@SachaNoko) 9 juin 2024