FMême joie, en tout cas pour tous ceux qui pensaient pouvoir échapper aux élections législatives anticipées, les 30 juin et 7 juillet ! Jean-Jacques Urvoas, ancien ministre de la Justice (PS) redevenu professeur de droit public à l’Université de Bretagne occidentale, a jeté une clé dans l’étang présidentiel, peu après l’annonce de la dissolution, en affirmant que les dates retenues par Emmanuel Macron n’a pas respecté le Code électoral.
“Il y a une disposition dans le Code électoral qui est très ferme sur ce sujet”, a confié le Finistérien au journal Le télégramme, cité depuis par de nombreux médias. L’article pointé du doigt par l’ancien garde des Sceaux est le L.157, qui prévoit en effet, en matière d’élection des députés, que « les déclarations de candidature doivent être déposées, en double exemplaire, à la préfecture au plus tard à 18 heures le quatrième vendredi avant le jour du scrutin.
Un rapide calcul suffit pour vérifier que ce délai a été dépassé, pour un premier tour annoncé le 30 juin. Concrètement, « cela veut dire que le dépôt des candidatures aurait dû être fait vendredi dernier », ironise Jean-Jacques Urvoas, prédisant avec délectation qu’« il y aura un litige à ce sujet ».
Dénonçant une « précipitation » du président de la République, il maintient toujours que le premier tour des élections législatives devrait se tenir le 7 juillet au plus tôt. Avant d’ajouter : « Cela donne l’impression que le président est assis à droite. Il (…) Lire la suite