Après le meurtre de Philippe, tué à Grande-Synthe par trois jeunes, ses proches dénoncent le « tribunal public des réseaux sociaux ». Le cousin de l’un des deux assassins présumés a également été pris dans une embuscade via les réseaux sociaux. Une sorte de vendetta a eu lieu. Les magistrats affirment ne plus être confrontés aux vengeances initiées par les réseaux sociaux et expliquent à quel point cela complique leur travail d’enquête. Entretien avec Aurélien Martini, vice-procureur au tribunal de Melun et secrétaire général adjoint de l’Union de la magistrature (USM).