Médias féministes Chatqui a arrêté de publier son mensuel à l’automne dernier, pour devenir 100% numérique, a été placé « en liquidation le jeudi 6 juin » par le Tribunal de Commerce de Paris “sans poursuite d’activité” ; il “à la recherche d’un acheteur” Pour « renaître le plus vite possible »a-t-il annoncé lundi 10 juin, confirmant une information de Les Informés. « Depuis cette date, le site n’est plus mis à jour, et le travail des salariés(e)“c’est fini”continue-t-il en déplorant “une veille” brutal.
Fondé en 2009 par Grégory Lassus-Debat, le magazine a été repris en 2018, après une première liquidation judiciaire, par le groupe Hildegarde, qui « avait déposé le bilan du média Causette le 22 mai, en espérant un redressement judiciaire », qui n’a pas été accordée, détaille le communiqué. Hildegarde est également propriétaire de publications spécialisées Cinéma français Et D’abord.
Impertinence, progressisme, féminisme
« Nous sommes convaincus(es) que Chat s’impose dans le paysage médiatique français de par son impertinence, son progressisme, son féminisme (…)D’autant plus à l’heure où l’extrême droite réalise des scores historiques aux élections et s’impose de plus en plus dans le champ médiatique. »il a été rédigé au lendemain de la large victoire du Rassemblement national aux élections européennes et de la dissolution de l’Assemblée nationale.
” C’est pourquoi Chat je me battrai pour trouver » un acheteur « s’engager auprès de lui et renaître au plus vite »précise le média, qui entend rendre l’intégralité de son site librement accessible “dans les jours à venir”.
Le magazine féministe a annoncé fin septembre qu’il devenait un média 100% en ligne pour les « faire face à la hausse des coûts » et changer les habitudes de lecture. « Le titre a pu, en huit mois, être déployé en digital, suscitant un regain d’engouement sur son site et sur ses réseaux sociaux »assure-t-il lundi, regrettant « pour avoir manqué de temps et de moyens pour pérenniser les choses ».