DÉCRYPTION – Pour répondre à l’ordre politique pressant, un accord a été signé la semaine dernière autorisant cette disposition.
«L’avantage de nos internats pédagogiques, c’est qu’on n’a pas besoin de nouveaux textes pour les mettre en place. Le seul levier est celui de l’autorité parentale. Impliquer la justice et le juge des enfants aurait été beaucoup trop lourd pour un tel appareil.» s’est immédiatement exprimé l’un des artisans de cette innovation, en marge de la visite du Premier ministre et du garde des Sceaux à Nice lundi.
Ces derniers sont allés inaugurer la première structure destinée à accueillir, pendant ces quinze jours de vacances, une vingtaine de mineurs au bord de la délinquance, âgés de 11 à 15 ans et identifiés par les services sociaux des mairies, par la préfecture, le procureur ou commissaire de police. “C’est toujours quelques dizaines de jeunes, toujours les mêmes, qui ruinent la vie de tout un quartier.rappelle cette source. Les jeunes que nous ciblons n’ont pas encore commis d’infraction, mais se trouvent sur une pente glissante.»
Ce sont toujours quelques dizaines de jeunes, toujours les mêmes, qui ruinent la vie de tout un quartier. Les jeunes que nous ciblons n’ont pas encore commis de délit, mais sont sur une pente glissante
L’un des architectes des « internats pédagogiques »
On a donc demandé aux parents, essentiellement…