Les hydrochlorofluorocarbures ont commencé à diminuer après avoir atteint un pic en 2021, selon des travaux publiés mardi dans la revue « Nature Climate Change ». Soit cinq années de mieux que les prévisions, grâce au succès du Protocole de Montréal.
Publié
Temps de lecture : 2 minutes
Les engagements internationaux pour protéger la couche d’ozone portent leurs fruits puisque les concentrations dans l’atmosphère d’une famille de gaz nocifs, les hydrochlorofluorocarbures – les HCFC – ont commencé à diminuer plus vite que prévu, selon une étude publiée mardi 11 juin. «C’est un succès et cela nous rend optimiste quant à la capacité des traités sur le climat et l’environnement à fonctionner»s’est félicité Luke Western, de l’Université de Bristol, auteur principal de l’étude publiée dans la revue Changement climatique.
Le Protocole de Montréal, signé en 1987, est un engagement international visant à éliminer progressivement les substances appauvrissant la couche d’ozone utilisées dans la réfrigération, la climatisation, le soufflage de mousse et les aérosols. Cela a éliminé la production de chlorofluorocarbures, mais des hydrochlorofluorocarbures (HCFC) ont été développés pour les remplacer. Ces gaz sont présents dans les climatiseurs, les réfrigérateurs et même dans le système de refroidissement des voitures. Ils sont très efficaces pour absorber la chaleur et produire du froid, mais ils sont nocifs pour l’ozone qui nous protège des rayons UV et des puissants gaz à effet de serre.
Leur production et leur utilisation sont encore en voie d’être éliminées. L’équipe internationale qui a publié l’étude a cependant démontré que le niveau de chlore appauvrissant la couche d’ozone provenant des HCFC a déjà atteint son pic en 2021, cinq ans plus tôt que prévu. Les chercheurs se sont appuyés sur les mesures d’un réseau de stations de mesure spécialisées appelé AGAGE ainsi que sur les données de l’agence météorologique américaine NOAA.
« En mettant en œuvre des contrôles stricts et en promouvant des alternatives respectueuses de la couche d’ozone, le protocole a réussi à réduire les émissions et les niveaux de HCFC dans l’atmosphère »» s’est félicité Luke Western. « Sans le Protocole de Montréal, ce succès n’aurait pas été possible. Il s’agit donc d’une validation spectaculaire des engagements multilatéraux visant à lutter contre la perte de la couche d’ozone stratosphérique, avec des avantages supplémentaires dans la lutte contre le changement climatique. origine humaine”il juge.
La protection de la couche d’ozone est régulièrement citée par les scientifiques comme exemple d’action collective réussie en faveur de l’environnement. Selon la dernière estimation sur quatre ans du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), publiée début 2023, la couche d’ozone devrait « se reconstituer dans les quatre décennies à venir ».
Les hydrochlorofluorocarbures ont commencé à diminuer après avoir atteint un pic en 2021, selon des travaux publiés mardi dans la revue « Nature Climate Change ». Soit cinq années de mieux que les prévisions, grâce au succès du Protocole de Montréal.
Publié
Temps de lecture : 2 minutes
Les engagements internationaux pour protéger la couche d’ozone portent leurs fruits puisque les concentrations dans l’atmosphère d’une famille de gaz nocifs, les hydrochlorofluorocarbures – les HCFC – ont commencé à diminuer plus vite que prévu, selon une étude publiée mardi 11 juin. «C’est un succès et cela nous rend optimiste quant à la capacité des traités sur le climat et l’environnement à fonctionner»s’est félicité Luke Western, de l’Université de Bristol, auteur principal de l’étude publiée dans la revue Changement climatique.
Le Protocole de Montréal, signé en 1987, est un engagement international visant à éliminer progressivement les substances appauvrissant la couche d’ozone utilisées dans la réfrigération, la climatisation, le soufflage de mousse et les aérosols. Cela a éliminé la production de chlorofluorocarbures, mais des hydrochlorofluorocarbures (HCFC) ont été développés pour les remplacer. Ces gaz sont présents dans les climatiseurs, les réfrigérateurs et même dans le système de refroidissement des voitures. Ils sont très efficaces pour absorber la chaleur et produire du froid, mais ils sont nocifs pour l’ozone qui nous protège des rayons UV et des puissants gaz à effet de serre.
Leur production et leur utilisation sont encore en voie d’être éliminées. L’équipe internationale qui a publié l’étude a cependant démontré que le niveau de chlore appauvrissant la couche d’ozone provenant des HCFC a déjà atteint son pic en 2021, cinq ans plus tôt que prévu. Les chercheurs se sont appuyés sur les mesures d’un réseau de stations de mesure spécialisées appelé AGAGE ainsi que sur les données de l’agence météorologique américaine NOAA.
« En mettant en œuvre des contrôles stricts et en promouvant des alternatives respectueuses de la couche d’ozone, le protocole a réussi à réduire les émissions et les niveaux de HCFC dans l’atmosphère »» s’est félicité Luke Western. « Sans le Protocole de Montréal, ce succès n’aurait pas été possible. Il s’agit donc d’une validation spectaculaire des engagements multilatéraux visant à lutter contre la perte de la couche d’ozone stratosphérique, avec des avantages supplémentaires dans la lutte contre le changement climatique. origine humaine”il juge.
La protection de la couche d’ozone est régulièrement citée par les scientifiques comme exemple d’action collective réussie en faveur de l’environnement. Selon la dernière estimation sur quatre ans du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), publiée début 2023, la couche d’ozone devrait « se reconstituer dans les quatre décennies à venir ».