À partir du mois de juin, les États-Unis augmentent de 25 % les droits de douane sur les anodes en graphite en provenance de Chine, composants essentiels de toutes les batteries électriques lithium-ion. Cette nouvelle décision illustre, une nouvelle fois, la volonté des États-Unis de s’affranchir de la domination de la Chine dans le secteur, pays qui contrôle la quasi-totalité de la chaîne de production du graphite.
Quand on sait qu’il faut entre 50 et 100 kg de graphite dans une voiture électrique, on comprend mieux la volonté des Etats-Unis d’accélérer la recherche d’alternatives au graphite chinois. Mais on comprend aussi l’inquiétude des équipementiers automobiles américains qui, à ce stade, ne peuvent se passer de la Chine et qui sont donc pénalisés par l’instauration de nouvelles taxes à l’importation.
Une inquiétude qu’ils ont exprimée en mai, lorsqu’ils ont appris que Droits de 25% sur le graphite naturel transformés en Chine seraient imposés à partir de 2026. Inquiétude qui devrait être ravivée avec le retour des droits sur l’importation cette fois des anodes de graphite, à partir de ce mois de juin, droits qui avaient été supprimés il y a quelques années.
Ultra-dépendance à la Chine
97 % des anodes sont produites en Chine. Et en l’absence d’alternatives à l’approvisionnement chinois, les équipementiers expliquent qu’ils perdent en compétitivité face à leurs concurrents asiatiques. Cependant, à très court terme, l’essor industriel attendu s’annonce difficile.
Les États-Unis en sont conscients puisqu’ils ont prolongé de deux ans l’octroi des subventions fédérales accordées aux véhicules équipés de batteries contenant du graphite chinois, au titre de l’Inflation Reduction Act. Autrement dit, les constructeurs ont jusqu’en 2027 pour trouver d’autres fournisseurs s’ils souhaitent être soutenus financièrement.
Quant au graphite naturel, la Chine concentre les deux tiers de la production selon l’American Geological Survey (USGS), mais les sites alternatifs ne manquent pas puisqu’on les retrouve notamment au Brésil, au Mozambique et à Madagascar. Ces deux pays du continent africain ont chacun contribué à hauteur de 6 % à la production mondiale en 2023, selon l’USGS, mais pourraient faire bien mieux à l’avenir.
La demande américaine devrait tripler en 2034
Les pays producteurs africains sont déjà courtisés par les acheteurs car dans la guerre commerciale sino-américaine, La Chine a également haussé la voix en établissant depuis décembre un permis d’exportation de plusieurs types de graphite – notamment le graphite synthétique de haute pureté, haute dureté et haute intensité, ainsi que le graphite naturel en paillettes et ses produits.
Ces tensions ne sont certainement pas les dernières compte tenu des besoins de l’industrie automobile. Rien qu’aux États-Unis, la demande de graphite devrait plus que tripler d’ici dix ans, selon FastMarkets.
À partir du mois de juin, les États-Unis augmentent de 25 % les droits de douane sur les anodes en graphite en provenance de Chine, composants essentiels de toutes les batteries électriques lithium-ion. Cette nouvelle décision illustre, une nouvelle fois, la volonté des États-Unis de s’affranchir de la domination de la Chine dans le secteur, pays qui contrôle la quasi-totalité de la chaîne de production du graphite.
Quand on sait qu’il faut entre 50 et 100 kg de graphite dans une voiture électrique, on comprend mieux la volonté des Etats-Unis d’accélérer la recherche d’alternatives au graphite chinois. Mais on comprend aussi l’inquiétude des équipementiers automobiles américains qui, à ce stade, ne peuvent se passer de la Chine et qui sont donc pénalisés par l’instauration de nouvelles taxes à l’importation.
Une inquiétude qu’ils ont exprimée en mai, lorsqu’ils ont appris que Droits de 25% sur le graphite naturel transformés en Chine seraient imposés à partir de 2026. Inquiétude qui devrait être ravivée avec le retour des droits sur l’importation cette fois des anodes de graphite, à partir de ce mois de juin, droits qui avaient été supprimés il y a quelques années.
Ultra-dépendance à la Chine
97 % des anodes sont produites en Chine. Et en l’absence d’alternatives à l’approvisionnement chinois, les équipementiers expliquent qu’ils perdent en compétitivité face à leurs concurrents asiatiques. Cependant, à très court terme, l’essor industriel attendu s’annonce difficile.
Les États-Unis en sont conscients puisqu’ils ont prolongé de deux ans l’octroi des subventions fédérales accordées aux véhicules équipés de batteries contenant du graphite chinois, au titre de l’Inflation Reduction Act. Autrement dit, les constructeurs ont jusqu’en 2027 pour trouver d’autres fournisseurs s’ils souhaitent être soutenus financièrement.
Quant au graphite naturel, la Chine concentre les deux tiers de la production selon l’American Geological Survey (USGS), mais les sites alternatifs ne manquent pas puisqu’on les retrouve notamment au Brésil, au Mozambique et à Madagascar. Ces deux pays du continent africain ont chacun contribué à hauteur de 6 % à la production mondiale en 2023, selon l’USGS, mais pourraient faire bien mieux à l’avenir.
La demande américaine devrait tripler en 2034
Les pays producteurs africains sont déjà courtisés par les acheteurs car dans la guerre commerciale sino-américaine, La Chine a également haussé la voix en établissant depuis décembre un permis d’exportation de plusieurs types de graphite – notamment le graphite synthétique de haute pureté, haute dureté et haute intensité, ainsi que le graphite naturel en paillettes et ses produits.
Ces tensions ne sont certainement pas les dernières compte tenu des besoins de l’industrie automobile. Rien qu’aux États-Unis, la demande de graphite devrait plus que tripler d’ici dix ans, selon FastMarkets.