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Durée de la vidéo : 7 minutes
Des athlètes chinois se seraient dopés lors des derniers Jeux Olympiques. Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie du CHU de Garches, est invité au 19/20 info, lundi 22 avril, pour livrer son analyse.
Alors que des nageurs chinois sont soupçonnés de s’être dopés, le responsable de la lutte antidopage a déclaré croire à la théorie d’une contamination environnementale d’athlètes innocents. Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie au CHU de Garches, est l’invité de 19/20 info pour nous éclairer sur le sujet. “La contamination existe vraiment dans le sport, (…) mais là, sincèrement, on marche sur la tête”Il commence. “C’est incroyable qu’on accepte la thèse de la contamination dans une cuisine de 23 sportifs en même temps”se demande le toxicologue.
Pas de jours de suspension
Jean-Claude Alvarez rappelle également qu’à partir du moment “Là où des produits dopants se retrouvent dans son organisme, c’est le sportif qui est en faute”. En effet, contrairement aux poursuites judiciaires, c’est au sportif de prouver son innocence. Par ailleurs, le toxicologue s’étonne qu’il n’y ait pas de jours de suspension “pour une molécule qui doit être suspendue, ne serait-ce que temporairement, en attendant le résultat de l’enquête”.
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Des athlètes chinois se seraient dopés lors des derniers Jeux Olympiques. Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie du CHU de Garches, est invité au 19/20 info, lundi 22 avril, pour livrer son analyse.
Alors que des nageurs chinois sont soupçonnés de s’être dopés, le responsable de la lutte antidopage a déclaré croire à la théorie d’une contamination environnementale d’athlètes innocents. Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie au CHU de Garches, est l’invité de 19/20 info pour nous éclairer sur le sujet. “La contamination existe vraiment dans le sport, (…) mais là, sincèrement, on marche sur la tête”Il commence. “C’est incroyable qu’on accepte la thèse de la contamination dans une cuisine de 23 sportifs en même temps”se demande le toxicologue.
Pas de jours de suspension
Jean-Claude Alvarez rappelle également qu’à partir du moment “Là où des produits dopants se retrouvent dans son organisme, c’est le sportif qui est en faute”. En effet, contrairement aux poursuites judiciaires, c’est au sportif de prouver son innocence. Par ailleurs, le toxicologue s’étonne qu’il n’y ait pas de jours de suspension “pour une molécule qui doit être suspendue, ne serait-ce que temporairement, en attendant le résultat de l’enquête”.