Au sein de la communauté juive de France, nombreux sont ceux qui craignent une escalade du conflit après l’attaque de Téhéran contre Israël. Ils prennent régulièrement des nouvelles de leurs proches qui y vivent.
Publié
Temps de lecture : 2 minutes
L’ONU appelle à l’apaisement après l’attaque sans précédent lancée par Téhéran contre Israël, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril. « Ni la région ni le monde ne peuvent se permettre davantage de guerres », a déclaré dimanche le secrétaire général des Nations Unies lors d’un Conseil de sécurité. Alors que le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a assuré que les États-Unis ne “je ne voulais pas grimper”. La situation au Moyen-Orient est suivie de près par la communauté juive de France, où certains craignent une escalade du conflit.
Lorsqu’elle a appris l’agression, Léa, 22 ans, a immédiatement appelé ses proches. Son oncle, sa tante et son cousin vivent à Jérusalem. “Tout le monde était dans la chambre forte une partie de la nuit, voire toute la nuit. Ils ont entendu des explosions et des missiles. Mais Dieu merci, personne n’a été touché. Ils nous ont tenus informés de la situation et pour nous assurer que tout allait bien. , nous sommes restés en contact.”
“C’est vrai que ce n’est pas très rassurant parce qu’on est assez loin de nos familles, donc on s’inquiète.”
Léa, 22 anssur franceinfo
A quelques pas de là, Sabrina, 62 ans, n’est pas sereine : “On s’y attendait car les rumeurs commençaient à se répandre.” SSes deux neveux vivent à Ashdod, au sud d’Israël. “Nous ne sommes pas surpris mais quand même, lorsque c’est devenu officiel, nous sommes devenus anxieux, très inquiets pour eux.” Elle a passé le week-end à les surveiller. “Ils ont dit que ça devenait inquiétant, qu’ils ne savaient pas s’ils allaient garder l’électricité. Il y avait des refuges qui étaient déjà ouverts et les enfants ne sont plus à l’école.”
Certains essaient de relativiser
“C’est stressant, témoigne Richard, 72 ans, a de la famille dans le nord d’Israël. Nous sommes en alerte, surveillant toujours les enfants, les parents, les grands-parents. Ils vivent au jour le jour, mais rien de plus. Je veux que ça cesse. Nous devons arrêter cette guerre immédiatement, c’est tout.» Certains tentent encore de relativiser, comme David, son fils vit à Tel Aviv. “J’ai appelé il y a une heure, je lui ai dit : ‘Tu viens chez moi pour passer la Pâque’. Il m’a dit : ‘C’est toi qui dois venir, nous n’avons pas peur’. Je n’ai pas peur pour Allez à Tel Aviv, aujourd’hui les gens sont à la plage !
Mais tout le monde craint des représailles de la part d’Israël et une escalade du conflit. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a demandé dimanche aux préfets de renforcer la sécurité devant les lieux de culte juifs et devant les écoles religieuses, alors que la Pâque juive doit commencer le 22 avril.
Au sein de la communauté juive de France, nombreux sont ceux qui craignent une escalade du conflit après l’attaque de Téhéran contre Israël. Ils prennent régulièrement des nouvelles de leurs proches qui y vivent.
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L’ONU appelle à l’apaisement après l’attaque sans précédent lancée par Téhéran contre Israël, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril. « Ni la région ni le monde ne peuvent se permettre davantage de guerres », a déclaré dimanche le secrétaire général des Nations Unies lors d’un Conseil de sécurité. Alors que le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a assuré que les États-Unis ne “je ne voulais pas grimper”. La situation au Moyen-Orient est suivie de près par la communauté juive de France, où certains craignent une escalade du conflit.
Lorsqu’elle a appris l’agression, Léa, 22 ans, a immédiatement appelé ses proches. Son oncle, sa tante et son cousin vivent à Jérusalem. “Tout le monde était dans la chambre forte une partie de la nuit, voire toute la nuit. Ils ont entendu des explosions et des missiles. Mais Dieu merci, personne n’a été touché. Ils nous ont tenus informés de la situation et pour nous assurer que tout allait bien. , nous sommes restés en contact.”
“C’est vrai que ce n’est pas très rassurant parce qu’on est assez loin de nos familles, donc on s’inquiète.”
Léa, 22 anssur franceinfo
A quelques pas de là, Sabrina, 62 ans, n’est pas sereine : “On s’y attendait car les rumeurs commençaient à se répandre.” SSes deux neveux vivent à Ashdod, au sud d’Israël. “Nous ne sommes pas surpris mais quand même, lorsque c’est devenu officiel, nous sommes devenus anxieux, très inquiets pour eux.” Elle a passé le week-end à les surveiller. “Ils ont dit que ça devenait inquiétant, qu’ils ne savaient pas s’ils allaient garder l’électricité. Il y avait des refuges qui étaient déjà ouverts et les enfants ne sont plus à l’école.”
Certains essaient de relativiser
“C’est stressant, témoigne Richard, 72 ans, a de la famille dans le nord d’Israël. Nous sommes en alerte, surveillant toujours les enfants, les parents, les grands-parents. Ils vivent au jour le jour, mais rien de plus. Je veux que ça cesse. Nous devons arrêter cette guerre immédiatement, c’est tout.» Certains tentent encore de relativiser, comme David, son fils vit à Tel Aviv. “J’ai appelé il y a une heure, je lui ai dit : ‘Tu viens chez moi pour passer la Pâque’. Il m’a dit : ‘C’est toi qui dois venir, nous n’avons pas peur’. Je n’ai pas peur pour Allez à Tel Aviv, aujourd’hui les gens sont à la plage !
Mais tout le monde craint des représailles de la part d’Israël et une escalade du conflit. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a demandé dimanche aux préfets de renforcer la sécurité devant les lieux de culte juifs et devant les écoles religieuses, alors que la Pâque juive doit commencer le 22 avril.