HISTOIRE – Trois mois après son arrivée à Matignon, le Premier ministre apparaît affaibli, à l’heure où la campagne macroniste marque le pas et où le président s’impatiente.
Les nuages s’amoncellent dangereusement au-dessus de l’exécutif. Finances publiques dans le rouge, dissensions au sommet de l’Etat sur les économies à réaliser, menaces sérieuses de censure du gouvernement par les oppositions, sondages de majorité catastrophiques à l’approche des élections européennes, faits divers dans les écoles qui remettent en question l’action du gouvernement. réponse souveraine… Mercredi, Gabriel Attal clôturera son premier trimestre à Matignon avec des doutes sur son avenir et une autorité remise en question au sein de son équipe gouvernementale et du Parlement.
S’il a bien résisté à la crise agricole, il s’attend à enregistrer une première forte baisse des enquêtes de popularité. Une alerte alors que sa nomination avait été dictée par la volonté d’Emmanuel Macron de créer un électrochoc à l’approche des élections européennes. Le chef du gouvernement peine à jouer le rôle de locomotive de son camp. « Les préjugés positifs concernant le Premier ministre pèsent moins que…