ÉTIENNE LAURENT / AFP
Elon Musk ici à Los Angeles, en Californie, le 13 avril 2024.
RÉSEAUX SOCIAUX – Pour Elon Musk, c’est une question de liberté d’expression. Le PDG a annoncé ce mardi 23 avril que son réseau social
Cette injonction, demandée par l’organisme australien en charge de la surveillance d’Internet eSafety, ordonne à X de cacher les vidéos montrant un évêque de Sydney se faisant poignarder lors d’un sermon diffusé en direct.
Le réseau social a ignoré les demandes qui lui ont été faites pour supprimer ces images et le milliardaire a indiqué qu’au nom de la liberté d’expression, il ferait appel de cette injonction.
« Nous craignons que si N’IMPORTE QUEL pays est autorisé à censurer le contenu de TOUS les pays, comme le demande le « commissaire à la sécurité électronique » australien, alors qu’est-ce qui s’arrêterait, quel que soit le pays qui contrôle l’ensemble de l’Internet. »a déclaré le milliardaire sur X.
“Nous avons déjà censuré le contenu en question pour l’Australie, dans l’attente d’une action en justice, et il n’est stocké que sur des serveurs aux Etats-Unis”il ajouta.
Le Premier ministre Anthony Albanese accuse Elon Musk
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a décrit Elon Musk sur ABC comme « Un milliardaire arrogant qui se croit au-dessus des lois, mais aussi au-dessus de la pudeur ».
“L’idée que quelqu’un puisse s’adresser aux tribunaux pour obtenir le droit de diffuser des contenus violents sur une plateforme montre à quel point M. Musk est déconnecté de la réalité”a ajouté Anthony Albanese.
L’évêque Mar Mari Emmanuel a été touché à la tête et à la poitrine par un garçon de 16 ans la semaine dernière, provoquant une émeute parmi les fidèles de l’église chrétienne assyrienne de l’ouest de Sydney.
Les autorités australiennes ont exprimé leur inquiétude quant au fait que la vidéo de l’attaque, largement diffusée sur les réseaux sociaux, alimente les tensions.
Depuis l’adoption de la loi sur la sécurité en ligne en 2021, l’Australie tient les géants de la technologie pour responsables de ce que leurs utilisateurs publient en ligne.
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Elon Musk ici à Los Angeles, en Californie, le 13 avril 2024.
RÉSEAUX SOCIAUX – Pour Elon Musk, c’est une question de liberté d’expression. Le PDG a annoncé ce mardi 23 avril que son réseau social
Cette injonction, demandée par l’organisme australien en charge de la surveillance d’Internet eSafety, ordonne à X de cacher les vidéos montrant un évêque de Sydney se faisant poignarder lors d’un sermon diffusé en direct.
Le réseau social a ignoré les demandes qui lui ont été faites pour supprimer ces images et le milliardaire a indiqué qu’au nom de la liberté d’expression, il ferait appel de cette injonction.
« Nous craignons que si N’IMPORTE QUEL pays est autorisé à censurer le contenu de TOUS les pays, comme le demande le « commissaire à la sécurité électronique » australien, alors qu’est-ce qui s’arrêterait, quel que soit le pays qui contrôle l’ensemble de l’Internet. »a déclaré le milliardaire sur X.
“Nous avons déjà censuré le contenu en question pour l’Australie, dans l’attente d’une action en justice, et il n’est stocké que sur des serveurs aux Etats-Unis”il ajouta.
Le Premier ministre Anthony Albanese accuse Elon Musk
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a décrit Elon Musk sur ABC comme « Un milliardaire arrogant qui se croit au-dessus des lois, mais aussi au-dessus de la pudeur ».
“L’idée que quelqu’un puisse s’adresser aux tribunaux pour obtenir le droit de diffuser des contenus violents sur une plateforme montre à quel point M. Musk est déconnecté de la réalité”a ajouté Anthony Albanese.
L’évêque Mar Mari Emmanuel a été touché à la tête et à la poitrine par un garçon de 16 ans la semaine dernière, provoquant une émeute parmi les fidèles de l’église chrétienne assyrienne de l’ouest de Sydney.
Les autorités australiennes ont exprimé leur inquiétude quant au fait que la vidéo de l’attaque, largement diffusée sur les réseaux sociaux, alimente les tensions.
Depuis l’adoption de la loi sur la sécurité en ligne en 2021, l’Australie tient les géants de la technologie pour responsables de ce que leurs utilisateurs publient en ligne.
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