PORTRAIT – Fondateur des salles de boxe Temple Noble Art, il organise un gala le 26 avril au profit de la Fondation Epic. Un rendez-vous annuel qui attire de plus en plus de monde, à l’image d’un sport devenu tendance jusque dans les beaux quartiers.
Cyril Durand n’a pas le profil d’un casse-cou ou d’une tête brûlée prêt à tout détruire ! Quand on le voit, le fondateur des salles de boxe Temple Noble Art a davantage l’apparence du gendre idéal, sa voix calme et douce, attentive à son visiteur, assurant son confort. On l’imagine mal sur un ring frapper un adversaire avec des gants de boxe, à l’entraînement attaquer un sac, enchaîner crochets et uppercuts.
Pourtant, il y a dix ans, Cyril Durand, 42 ans, se lance dans l’aventure en créant sa première salle de boxe, en plein cœur de Paris, près du Palais Royal. “Quand j’ai créé mon club, tous mes amis d’affaires voulaient m’en dissuader,» se souvient ce diplômé d’HEC et de Sciences Po Paris. Même son entourage familial s’inquiète de le voir quitter un emploi stable et rémunéré. “Ce n’était pas évident pour eux” euphémise-t-il aujourd’hui, alors qu’il possède cinq théâtres dans la capitale, envisage d’en ouvrir d’autres à Paris et un à Londres, et…