ANALYSE – Alors que les contrôleurs aériens sont appelés à la grève ce jeudi, Le Figaro fait le point sur leur statut distinct et les privilèges dont ils bénéficient.
Petits en nombre, grands par l’ampleur des perturbations que provoquent leurs mobilisations. Opposés au projet de refonte du contrôle aérien présenté par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), les contrôleurs aériens seront en grève jeudi. Le SNCTA – syndicat majoritaire de la profession – envisage même “une mobilisation record”.
Résultat : un désastre d’annulations de vols partout en France. Et le syndicat menace déjà d’une nouvelle grève pour le pont de l’Ascension, les 9, 10 et 11 mai. Ces ingénieurs, fonctionnaires de catégorie A, sont diplômés de l’Ecole nationale de l’aviation civile, après cinq années d’études. Ils étaient 4 000 à exercer ce métier en 2022. Si leur métier est plutôt mal connu, leurs avantages font débat lors de chacune de leurs grèves. Le Figaro faire le point.
Retraite à 59 ans
Chez les contrôleurs aériens, la retraite est fixée à 59 ans, contre 64 ans pour la majorité des Français. «La réforme des retraites de l’année dernière a épargné les contrôleurs et n’a rien fait…