Selon les autorités, les faits constatés ne garantissent pas aux usagers de l’aéroport d’Ajaccio « le niveau minimum de sécurité assuré dans tous les aéroports ».
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« De graves échecs » au niveau du contrôle des bagages et des passagers à l’aéroport d’Ajaccio ont été constatés depuis “Décembre 2022”a annoncé Amaury de Saint-Quentin, le préfet de Corse, mardi 23 avril, à l’approche de la saison touristique et dans le cadre d’un plan Vigipirate au niveau maximum. “attaque d’urgence”.
En l’espace de deux ans et demi, « trois missions d’audit successives des services de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) ont révélé de graves déficiences dans la mission d’inspection-contrôle réalisée à l’aéroport d’Ajaccio »a-t-il noté dans un communiqué transmis à l’AFP.
Aucune « action corrective » mise en œuvre
“Lors du dernier contrôle réalisé en janvier 2024, aucune amélioration significative n’a été constatée”selon le préfet, qui a déploré que « Plus de la moitié des défaillances constatées dix-huit mois plus tôt, y compris les plus graves, n’avaient fait l’objet d’aucune action corrective concrète. » c’est co
Afin de remédier “à ces échecs récurrents”la Chambre de Commerce et d’Industrie Corse, gestionnaire des aéroports de l’Île de Beauté, « a été placé sous surveillance renforcée par la DGAC le 9 avril 2024. » L’objectif? « Permettre immédiatement une augmentation des moyens de l’État dédiés au contrôle du bon déroulement des missions de sécurité ».
De la “mesures coercitives” vis-à-vis de la CPI ont également été prises le 29 mars. Ces décisions visent à renforcer “la priorité accordée aux contrôles de sécurité sur les activités annexes de l’aéroport, afin de garantir leur bonne exécution”.