Le ministre de l’Economie souhaite rendre la fiche de paie plus lisible en la réduisant de « plus d’une cinquantaine de lignes » à « une quinzaine de lignes ».
Des changements à venir sur les fiches de paie. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire présente ce mercredi en Conseil des ministres un plan visant à simplifier la vie des entreprises et à les débarrasser “formalités administratives”. Au soir de la présentation mardi par le Premier ministre Gabriel Attal de mesures visant à « débureaucratiser » administration, plutôt destinée aux particuliers, Bruno Le Maire a observé sur France 2 qu’un chef d’entreprise peut consacrer jusqu’à huit heures par semaine à la paperasse, et que “Standard” coûte au pays trois points de PIB par an. « La demande mondiale signifie moins de paperasse »a-t-il indiqué, indiquant que la fiche de paie sera simplifiée, passant de 55 lignes à “une quinzaine de lignes”. Toutes les informations resteront disponibles sur demande auprès du salarié, a-t-il précisé sur X.
Les formulaires administratifs Cerfa seront supprimés, à 80% d’entre eux d’ici 2026. Les chefs d’entreprise n’auront ainsi plus à envoyer de documents de sécurité sociale “15 millions” formulaires de congé de maladie annuels pour leurs employés. Bruno Le Maire a annoncé « un printemps de simplification » visant à éradiquer chaque année les normes ou règles jugées “inutile ou trop lourd” par les chefs d’entreprise.
François Asselin, président de la Confédération des PME (CPME), qui avait émis 80 propositions de simplification en janvier, a déclaré mardi à l’AFP “Je veux croire” dans ce plan, intitulé « Plan d’action : simplification ! » selon Les Échos, qui prend 50 mesures. Le volet législatif sera examiné au Sénat à partir du 3 juin. Le plan devrait inclure le « Test PME » exigée par la CPME, rendant obligatoires des tests grandeur nature avant l’application de nouvelles normes aux entreprises.
François Asselin souhaite également la création d’un “coffre-fort électronique” Pour « ne pas avoir à donner les mêmes informations aux différentes administrations »la dépénalisation de certains défaut de déclaration, ou le recours élargi à “rescrit”, c’est-à-dire la possibilité de demander à une administration de se prononcer sur l’interprétation d’un texte, pour éviter des problèmes juridiques ultérieurs. Le relèvement d’un cran des seuils sociaux, souhaité par la CPME, n’y figurera pas, évoqué dans une loi Travail à l’automne, selon une source proche du dossier.
Lire aussiGuerre contre les formulaires, recours à l’IA… le plan de Gabriel Attal contre le cauchemar bureaucratique
Ce plan est le résultat d’un travail démarré en novembre, avec 45 « Réunions de simplification » – dont trois avec Bruno Le Maire – organisées sur le terrain par cinq parlementaires qui ont rédigé un rapport remis au ministre en février. Une consultation citoyenne sur la simplification de la vie des entreprises a également été réalisée fin 2023, générant 5 447 propositions.
Le ministre de l’Economie souhaite rendre la fiche de paie plus lisible en la réduisant de « plus d’une cinquantaine de lignes » à « une quinzaine de lignes ».
Des changements à venir sur les fiches de paie. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire présente ce mercredi en Conseil des ministres un plan visant à simplifier la vie des entreprises et à les débarrasser “formalités administratives”. Au soir de la présentation mardi par le Premier ministre Gabriel Attal de mesures visant à « débureaucratiser » administration, plutôt destinée aux particuliers, Bruno Le Maire a observé sur France 2 qu’un chef d’entreprise peut consacrer jusqu’à huit heures par semaine à la paperasse, et que “Standard” coûte au pays trois points de PIB par an. « La demande mondiale signifie moins de paperasse »a-t-il indiqué, indiquant que la fiche de paie sera simplifiée, passant de 55 lignes à “une quinzaine de lignes”. Toutes les informations resteront disponibles sur demande auprès du salarié, a-t-il précisé sur X.
Les formulaires administratifs Cerfa seront supprimés, à 80% d’entre eux d’ici 2026. Les chefs d’entreprise n’auront ainsi plus à envoyer de documents de sécurité sociale “15 millions” formulaires de congé de maladie annuels pour leurs employés. Bruno Le Maire a annoncé « un printemps de simplification » visant à éradiquer chaque année les normes ou règles jugées “inutile ou trop lourd” par les chefs d’entreprise.
François Asselin, président de la Confédération des PME (CPME), qui avait émis 80 propositions de simplification en janvier, a déclaré mardi à l’AFP “Je veux croire” dans ce plan, intitulé « Plan d’action : simplification ! » selon Les Échos, qui prend 50 mesures. Le volet législatif sera examiné au Sénat à partir du 3 juin. Le plan devrait inclure le « Test PME » exigée par la CPME, rendant obligatoires des tests grandeur nature avant l’application de nouvelles normes aux entreprises.
François Asselin souhaite également la création d’un “coffre-fort électronique” Pour « ne pas avoir à donner les mêmes informations aux différentes administrations »la dépénalisation de certains défaut de déclaration, ou le recours élargi à “rescrit”, c’est-à-dire la possibilité de demander à une administration de se prononcer sur l’interprétation d’un texte, pour éviter des problèmes juridiques ultérieurs. Le relèvement d’un cran des seuils sociaux, souhaité par la CPME, n’y figurera pas, évoqué dans une loi Travail à l’automne, selon une source proche du dossier.
Lire aussiGuerre contre les formulaires, recours à l’IA… le plan de Gabriel Attal contre le cauchemar bureaucratique
Ce plan est le résultat d’un travail démarré en novembre, avec 45 « Réunions de simplification » – dont trois avec Bruno Le Maire – organisées sur le terrain par cinq parlementaires qui ont rédigé un rapport remis au ministre en février. Une consultation citoyenne sur la simplification de la vie des entreprises a également été réalisée fin 2023, générant 5 447 propositions.