Plus de 1 500 prisonniers ont été libérés par décret royal à Bahreïn lundi 8 avril, rapporte Al-Watan. Le journal progouvernemental souligne que cette annonce intervient à la veille de la fête de l’Aïd El-Fitr, qui marque la fin du Ramadan, mais aussi « à l’occasion du jubilé de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi », qui a eu lieu en 1999.
Le roi Hamad bin Issa Al Khalifa le montre « geste paternel » qu’il a “avec un coeur tendre”, Le même journal s’indigne toujours de ces 1.584 personnes graciées. Ils ont été condamnés dans des affaires de droit commun ou pour avoir participé à “émeutes”, ce qui veut dire que la grâce concerne “probablement” prisonniers politiques. En effet, « le terme « émeutes » fait référence à ceux qui exigeaient des changements politiques », selon Sayed Al-Wadaei, de l’ONG Bahrain Institute for Rights and Democracy (BIRD), dont le siège est au Royaume-Uni, cité par Voix de l’Amérique.
Que « illustre l’attitude du pouvoir envers toutes les catégories de la population », explique l’éditorial en Une du quotidien bahreïnien Akhbar Al-Khaleej, également pro-gouvernemental. L’assimilation des personnes condamnées pour “émeutes” à une « catégorie de population » est une reconnaissance implicite de la division persistante entre la minorité sunnite, qui est
Plus de 1 500 prisonniers ont été libérés par décret royal à Bahreïn lundi 8 avril, rapporte Al-Watan. Le journal progouvernemental souligne que cette annonce intervient à la veille de la fête de l’Aïd El-Fitr, qui marque la fin du Ramadan, mais aussi « à l’occasion du jubilé de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi », qui a eu lieu en 1999.
Le roi Hamad bin Issa Al Khalifa le montre « geste paternel » qu’il a “avec un coeur tendre”, Le même journal s’indigne toujours de ces 1.584 personnes graciées. Ils ont été condamnés dans des affaires de droit commun ou pour avoir participé à “émeutes”, ce qui veut dire que la grâce concerne “probablement” prisonniers politiques. En effet, « le terme « émeutes » fait référence à ceux qui exigeaient des changements politiques », selon Sayed Al-Wadaei, de l’ONG Bahrain Institute for Rights and Democracy (BIRD), dont le siège est au Royaume-Uni, cité par Voix de l’Amérique.
Que « illustre l’attitude du pouvoir envers toutes les catégories de la population », explique l’éditorial en Une du quotidien bahreïnien Akhbar Al-Khaleej, également pro-gouvernemental. L’assimilation des personnes condamnées pour “émeutes” à une « catégorie de population » est une reconnaissance implicite de la division persistante entre la minorité sunnite, qui est