DÉCRYPTION – Loin de l’acte fondateur espéré, ce discours laisse tout de même un goût d’inachevé alors que l’Allemagne n’était pas le partenaire espéré par le président.
Depuis son pupitre dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, Emmanuel Macron a voulu marquer le coup. Ce 26 septembre 2017 devait être sa profession de foi européenne, celle d’un président nouvellement élu qui voulait reconstruire une “ Une Europe souveraine, unie et démocratique “. Trois grands axes de son discours détaillés pendant près d’une heure. Depuis, sept ans se sont écoulés. Sept années marquées par une pandémie mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine, le mouvement des « gilets jaunes » Autant de crises qui ont pu contrecarrer l’agenda initial du président français sur l’Europe, mais aussi agir comme un accélérateur de l’intégration européenne qu’il espérait.
“ Face au conflit ukrainien, l’Europe devait devenir une puissance unie »
Emmanuel Macron avait avancé six clés pour définir les contours d’une nouvelle souveraineté européenne : la sécurité, l’immigration, les liens avec l’Afrique, le développement durable, la régulation numérique et l’économie.