Après le scandale de la marque Perrier, Nestlé est à nouveau pointé du doigt pour la qualité de l’eau minérale naturelle en bouteille qu’il propose. Selon le rapport d’enquête consulté par Mediapart, le groupe aurait recours depuis plus de 15 ans à des traitements non autorisés.
Selon le journal, c’est un signalement émis en 2020 par un salarié du groupe Alma, producteur de la marque d’eau minérale Cristalline, qui a alerté les autorités. L’employé avait dénoncé des pratiques non conformes concernant le traitement de l’eau minérale vendue en France. A la suite de cette alerte, le Service national d’enquêtes (SNE) de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a publié un premier rapport, suivi d’une seconde enquête menée par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
Ces deux études ont révélé que près de 30 % des marques d’eaux minérales naturelles sont concernées par ces traitements non conformes à la réglementation en vigueur en France. Parmi elles, la marque Nestlé, qui « utilise des traitements interdits depuis au moins 2005, voire 1993 pour certaines, et ce de manière permanente », selon Mediapart. Selon le récent rapport d’enquête publié le 18 juillet et consulté par nos confrères, cela concernerait plus de 18 milliards de bouteilles d’eau commercialisées par le groupe Nestlé sous les marques Vittel, Hépar ou Contrex.
Nestlé conteste les chiffres avancés par Mediapart.
De son côté, Nestlé Waters France avait déclaré aux autorités en 2021 avoir cessé d’utiliser ces traitements. Or, le rapport d’enquête révèle que, selon les contrôles effectués entre janvier 2020 et mars 2022, de nombreuses sources d’eau du groupe sont contaminées « par des agents pathogènes et des bactéries hétérotrophes au-delà de la limite légale ». Nestlé justifie cette contamination bactérienne par « le changement climatique », qui serait à l’origine de la prolifération de ces bactéries sur les pentes.
Le rapport indique en revanche que la multinationale a eu recours à l’achat d’appareils UV en 2005 et utilise des filtres non conformes depuis au moins 2010. Ce procédé a permis à l’entreprise de récolter plus de 3 milliards d’euros, selon la même source, un chiffre vivement contesté par le groupe Nestlé, qui l’a fermement démenti auprès de l’AFP, mettant en cause la méthode de calcul de Mediapart. Bien que les risques sanitaires n’aient pas encore été étudiés, Nestlé est dans le collimateur du parquet d’Épinal, qui a ouvert une enquête préliminaire pour escroquerie.
Après le scandale de la marque Perrier, Nestlé est à nouveau pointé du doigt pour la qualité de l’eau minérale naturelle en bouteille qu’il propose. Selon le rapport d’enquête consulté par Mediapart, le groupe aurait recours depuis plus de 15 ans à des traitements non autorisés.
Selon le journal, c’est un signalement émis en 2020 par un salarié du groupe Alma, producteur de la marque d’eau minérale Cristalline, qui a alerté les autorités. L’employé avait dénoncé des pratiques non conformes concernant le traitement de l’eau minérale vendue en France. A la suite de cette alerte, le Service national d’enquêtes (SNE) de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a publié un premier rapport, suivi d’une seconde enquête menée par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
Ces deux études ont révélé que près de 30 % des marques d’eaux minérales naturelles sont concernées par ces traitements non conformes à la réglementation en vigueur en France. Parmi elles, la marque Nestlé, qui « utilise des traitements interdits depuis au moins 2005, voire 1993 pour certaines, et ce de manière permanente », selon Mediapart. Selon le récent rapport d’enquête publié le 18 juillet et consulté par nos confrères, cela concernerait plus de 18 milliards de bouteilles d’eau commercialisées par le groupe Nestlé sous les marques Vittel, Hépar ou Contrex.
Nestlé conteste les chiffres avancés par Mediapart.
De son côté, Nestlé Waters France avait déclaré aux autorités en 2021 avoir cessé d’utiliser ces traitements. Or, le rapport d’enquête révèle que, selon les contrôles effectués entre janvier 2020 et mars 2022, de nombreuses sources d’eau du groupe sont contaminées « par des agents pathogènes et des bactéries hétérotrophes au-delà de la limite légale ». Nestlé justifie cette contamination bactérienne par « le changement climatique », qui serait à l’origine de la prolifération de ces bactéries sur les pentes.
Le rapport indique en revanche que la multinationale a eu recours à l’achat d’appareils UV en 2005 et utilise des filtres non conformes depuis au moins 2010. Ce procédé a permis à l’entreprise de récolter plus de 3 milliards d’euros, selon la même source, un chiffre vivement contesté par le groupe Nestlé, qui l’a fermement démenti auprès de l’AFP, mettant en cause la méthode de calcul de Mediapart. Bien que les risques sanitaires n’aient pas encore été étudiés, Nestlé est dans le collimateur du parquet d’Épinal, qui a ouvert une enquête préliminaire pour escroquerie.