Bonne nouvelle pour les millions d’automobilistes français qui roulent au diesel. Un biocarburant aux bonnes qualités écologiques, et jusqu’ici réservé aux flottes professionnelles, vient d’être autorisé pour les particuliers.
La mobilité individuelle est un sujet à la fois central et sensible en matière de transition énergétique. Central, car le transport est l’un des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES) en France, et sensible, car la voiture individuelle reste indispensable pour une grande partie de la population. Pour concilier la réduction des émissions de gaz à effet de serre des transports et le besoin de mobilité de la population, la voiture électrique est souvent présentée comme la seule solution.
Mais aussi vertueuse soit-elle, la motorisation électrique se heurte à plusieurs réalités : son coût élevé la rend inabordable pour de nombreuses personnes, et le remplacement complet du parc de véhicules thermiques nécessiterait la production de dizaines de millions de nouveaux véhicules, avec toute la pollution que cela implique. Dans ce contexte, il peut être utile d’allonger la durée de vie des véhicules déjà en circulation, afin d’amortir au maximum leur empreinte carbone, tout en trouvant des solutions pour réduire leurs émissions de GES.
Et c’est tant mieux, car il en existe déjà, comme les biocarburants d’origine végétale. Parmi ceux-ci, on retrouve le HVO 100, un biodiesel destiné aux moteurs diesel qui présente plusieurs avantages écologiques et sanitaires intéressants. D’une part, ses émissions cumulées de dioxyde de carbone (CO2) sur son cycle de vie, de sa production à sa consommation, sont de 50 à 90 % inférieures à celles du diesel traditionnel. D’autre part, ses émissions de particules fines, polluants très dangereux pour la santé, sont également inférieures de 65 % à celles du diesel classique.
Produit en partie à partir d’huiles végétales anciennes et de résidus de graisses traitées à l’hydrogène, le HVO 100 ne nécessite pas autant de terres agricoles pour sa production que d’autres biocarburants, et concurrence donc moins la production alimentaire. Enfin, selon les déclarations du fournisseur de carburant Altens, relayées par Auto Plus, le HVO 100 n’entraîne pas de surconsommation ni de perte de puissance et réduit même le bruit du moteur.
Jusqu’à présent en Europe, ce diesel aux multiples avantages était réservé aux flottes de véhicules professionnels dites captives, c’est-à-dire celles disposant de leur propre stockage de carburant, et n’était donc pas accessible aux particuliers. Mais les choses viennent de changer, d’abord en Allemagne depuis le 29 mai, et désormais en France depuis le 26 juin 2024, suite à un décret autorisant enfin la vente du HVO 100 pour les particuliers.
Ce carburant devrait donc bientôt faire son apparition dans les stations-service en France, certainement sous le nom de « Dazole XTL », comme il est désigné dans le décret. Il s’agit donc d’une excellente nouvelle pour les propriétaires de voitures Diesel soucieux de leur empreinte écologique.
Il faut toutefois noter que le HVO100 / Diesel XTL est actuellement plus cher que le diesel classique, de 10 à 20 centimes par litre, ce qui pourrait constituer un frein à son adoption. Il n’est toutefois pas impossible que le Gouvernement décide ultérieurement d’ajuster la fiscalité applicable à ce biodiesel, afin d’encourager son utilisation par les automobilistes.
Bonne nouvelle pour les millions d’automobilistes français qui roulent au diesel. Un biocarburant aux bonnes qualités écologiques, et jusqu’ici réservé aux flottes professionnelles, vient d’être autorisé pour les particuliers.
La mobilité individuelle est un sujet à la fois central et sensible en matière de transition énergétique. Central, car le transport est l’un des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES) en France, et sensible, car la voiture individuelle reste indispensable pour une grande partie de la population. Pour concilier la réduction des émissions de gaz à effet de serre des transports et le besoin de mobilité de la population, la voiture électrique est souvent présentée comme la seule solution.
Mais aussi vertueuse soit-elle, la motorisation électrique se heurte à plusieurs réalités : son coût élevé la rend inabordable pour de nombreuses personnes, et le remplacement complet du parc de véhicules thermiques nécessiterait la production de dizaines de millions de nouveaux véhicules, avec toute la pollution que cela implique. Dans ce contexte, il peut être utile d’allonger la durée de vie des véhicules déjà en circulation, afin d’amortir au maximum leur empreinte carbone, tout en trouvant des solutions pour réduire leurs émissions de GES.
Et c’est tant mieux, car il en existe déjà, comme les biocarburants d’origine végétale. Parmi ceux-ci, on retrouve le HVO 100, un biodiesel destiné aux moteurs diesel qui présente plusieurs avantages écologiques et sanitaires intéressants. D’une part, ses émissions cumulées de dioxyde de carbone (CO2) sur son cycle de vie, de sa production à sa consommation, sont de 50 à 90 % inférieures à celles du diesel traditionnel. D’autre part, ses émissions de particules fines, polluants très dangereux pour la santé, sont également inférieures de 65 % à celles du diesel classique.
Produit en partie à partir d’huiles végétales anciennes et de résidus de graisses traitées à l’hydrogène, le HVO 100 ne nécessite pas autant de terres agricoles pour sa production que d’autres biocarburants, et concurrence donc moins la production alimentaire. Enfin, selon les déclarations du fournisseur de carburant Altens, relayées par Auto Plus, le HVO 100 n’entraîne pas de surconsommation ni de perte de puissance et réduit même le bruit du moteur.
Jusqu’à présent en Europe, ce diesel aux multiples avantages était réservé aux flottes de véhicules professionnels dites captives, c’est-à-dire celles disposant de leur propre stockage de carburant, et n’était donc pas accessible aux particuliers. Mais les choses viennent de changer, d’abord en Allemagne depuis le 29 mai, et désormais en France depuis le 26 juin 2024, suite à un décret autorisant enfin la vente du HVO 100 pour les particuliers.
Ce carburant devrait donc bientôt faire son apparition dans les stations-service en France, certainement sous le nom de « Dazole XTL », comme il est désigné dans le décret. Il s’agit donc d’une excellente nouvelle pour les propriétaires de voitures Diesel soucieux de leur empreinte écologique.
Il faut toutefois noter que le HVO100 / Diesel XTL est actuellement plus cher que le diesel classique, de 10 à 20 centimes par litre, ce qui pourrait constituer un frein à son adoption. Il n’est toutefois pas impossible que le Gouvernement décide ultérieurement d’ajuster la fiscalité applicable à ce biodiesel, afin d’encourager son utilisation par les automobilistes.