L’arrestation a eu lieu ce dimanche matin par la police danoise alors qu’il rejoignait la mission de lutte contre la chasse traditionnelle des cétacés aux îles Féroé.
Paul Watson, le fondateur de l’ONG de protection des océans Sea Shepherd, a été arrêté au Groenland par la police danoise, dimanche 21 juillet. L’emblématique capitaine de 73 ans aux méthodes brutales faisait escale à Nuuk, la capitale du Groenland, pour faire le plein, alors qu’il rejoignait la mission visant à arrêter le baleinier Kangei Maru.
Son arrestation a été effectuée « sur la base de la notice rouge d’Interpol, émise en 2012 suite au mandat d’arrêt japonais »explique son organisation, qui précise « concrètement, ce que Paul Watson risque aujourd’hui, c’est l’extradition vers le Japon. Si cela arrive, il finira ses jours là-bas. Nous lutterons jusqu’au bout pour empêcher cela. »
Menotté, il a été arrêté et emmené par la police danoise. Cela s’est passé aujourd’hui au Groenland, alors qu’il faisait escale pour faire le plein de carburant de son bateau.
Le capitaine Paul Watson, 73 ans, risque désormais la prison et, surtout,… pic.twitter.com/kESDhXhOQe
— Hugo Clément (@hugoclement) 21 juillet 2024
Le capitaine Paul Waston a été arrêté ce matin par les autorités danoises sur la base d’une notice rouge d’Interpol, émise en 2012 à la suite d’un mandat d’arrêt émis par le Japon.
Le Japon, qui a inauguré il y a quelques semaines le plus grand baleinier jamais construit, le…
— Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran) 21 juillet 2024
Il est accusé de« ayant navigué dans les eaux des îles Féroé en 2023 dans le cadre de l’opération Bloody Fjords (« fjords sanglants »)“, une mission pour tenter d’interrompre un grindadrap, la gigantesque chasse traditionnelle à la baleine toujours en vigueur aux îles Féroé. Il a été placé en détention jusqu’au 15 août, le temps de décider de son éventuelle extradition vers le Japon, indique l’organisation Sea Shepherd sur X.
Comme la Norvège et l’Islande, le Japon continue de pratiquer la chasse commerciale à la baleine, malgré les critiques des écologistes et des défenseurs des droits des animaux.