“Un tir réalisé par un tiers n’est pas compatible avec les constatations”, a déclaré le procureur de Mont-de-Marsan Olivier Janson, jeudi 25 avril, lors d’une conférence de presse, au sujet de la fusillade qui a blessé lundi le chanteur Kendji Girac. Ce dernier a déclaré aux enquêteurs qu’il voulait “faire semblant de se suicider” pour effrayer son partenaire qui a menacé de le quitter après une dispute. “Il a eu très peur quand il l’a entendu parler de partir, il a eu un moment de panique et a voulu lui faire peur à son tour”ajouta le magistrat.
Les analyses ont confirmé que Kendji Girac était fortement alcoolisé, plus de 2,5 g par litre de sang, et qu’il avait consommé de la cocaïne dans les heures précédant le drame. “Des tensions sont apparues en raison d’une dépendance naissante à l’alcool, un sujet qui a généré de grandes tensions dans le couple”a expliqué Olivier Janson.
Par ailleurs, le gagnant de l’émission The Voice 2014 « avait dit dans le passé qu’il se tirerait une balle ou se trancherait la gorge lors de disputes »selon des propos de sa compagne rapportés par le procureur.
Intervention d’un tiers jugée « impossible »
Lors de la conférence de presse, qui a duré 1h30, le magistrat a clos une à une les autres hypothèses, comme celle de l’intervention d’un tiers. M. Janson a affirmé que la thèse d’un accident, évoquée lors des premières déclarations du chanteur, avait été jugée ” impossible “ après expertise balistique de l’arme utilisée, dont tous les dispositifs de sécurité sont “opérationnel”.
“Un accident, un tir involontaire, généralement extrêmement improbable lorsqu’il s’agit d’une arme de poing de cette nature, est considéré comme impossible dans le cas présent”jugea-t-il en arguant : «Toute la sécurité est opérationnelle. (…) Un coup de feu ne peut pas disparaître tout seul.”.
Kendji Girac a déclaré aux enquêteurs « assumer la responsabilité de ce qu’il a fait tout en le regrettant extrêmement profondément »» a déclaré le magistrat, ajoutant : “Je lui ai expliqué que cette explication ne tenait qu’à lui et que le travail judiciaire s’arrêtait, que c’était à lui et à sa compagne de trouver les ressources” pour surmonter cette tragédie. « Il faudra sûrement plusieurs mois pour retrouver la pleine possession de ses moyens »a estimé le magistrat.
Olivier Janson a laissé entendre qu’il allait classer la partie de l’enquête ouverte pour “tentative d’homicide”. « Sauf nouveauté, cette procédure devrait aboutir à un classement »a-t-il déclaré, tandis que d’autres enquêtes se poursuivront “sache d’où vient cette arme”.
“Un tir réalisé par un tiers n’est pas compatible avec les constatations”, a déclaré le procureur de Mont-de-Marsan Olivier Janson, jeudi 25 avril, lors d’une conférence de presse, au sujet de la fusillade qui a blessé lundi le chanteur Kendji Girac. Ce dernier a déclaré aux enquêteurs qu’il voulait “faire semblant de se suicider” pour effrayer son partenaire qui a menacé de le quitter après une dispute. “Il a eu très peur quand il l’a entendu parler de partir, il a eu un moment de panique et a voulu lui faire peur à son tour”ajouta le magistrat.
Les analyses ont confirmé que Kendji Girac était fortement alcoolisé, plus de 2,5 g par litre de sang, et qu’il avait consommé de la cocaïne dans les heures précédant le drame. “Des tensions sont apparues en raison d’une dépendance naissante à l’alcool, un sujet qui a généré de grandes tensions dans le couple”a expliqué Olivier Janson.
Par ailleurs, le gagnant de l’émission The Voice 2014 « avait dit dans le passé qu’il se tirerait une balle ou se trancherait la gorge lors de disputes »selon des propos de sa compagne rapportés par le procureur.
Intervention d’un tiers jugée « impossible »
Lors de la conférence de presse, qui a duré 1h30, le magistrat a clos une à une les autres hypothèses, comme celle de l’intervention d’un tiers. M. Janson a affirmé que la thèse d’un accident, évoquée lors des premières déclarations du chanteur, avait été jugée ” impossible “ après expertise balistique de l’arme utilisée, dont tous les dispositifs de sécurité sont “opérationnel”.
“Un accident, un tir involontaire, généralement extrêmement improbable lorsqu’il s’agit d’une arme de poing de cette nature, est considéré comme impossible dans le cas présent”jugea-t-il en arguant : «Toute la sécurité est opérationnelle. (…) Un coup de feu ne peut pas disparaître tout seul.”.
Kendji Girac a déclaré aux enquêteurs « assumer la responsabilité de ce qu’il a fait tout en le regrettant extrêmement profondément »» a déclaré le magistrat, ajoutant : “Je lui ai expliqué que cette explication ne tenait qu’à lui et que le travail judiciaire s’arrêtait, que c’était à lui et à sa compagne de trouver les ressources” pour surmonter cette tragédie. « Il faudra sûrement plusieurs mois pour retrouver la pleine possession de ses moyens »a estimé le magistrat.
Olivier Janson a laissé entendre qu’il allait classer la partie de l’enquête ouverte pour “tentative d’homicide”. « Sauf nouveauté, cette procédure devrait aboutir à un classement »a-t-il déclaré, tandis que d’autres enquêtes se poursuivront “sache d’où vient cette arme”.