La croissance du PIB a ralenti plus que prévu au premier trimestre, pénalisée par une décélération des exportations et des dépenses de consommation.
Mauvaises surprises aux Etats-Unis. La croissance du premier trimestre s’est avérée moins forte que prévu. Cependant, dans le même temps, l’inflation dépasse les attentes. Même si les performances de l’économie américaine continuent de faire des jaloux en Europe, la double déception du début d’année rend le scénario rose moins probable. “ atterrissage en douceur “, combinant une inflation plus faible et une croissance solide.
Le Département du Commerce calcule que le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis, de janvier à mars, a augmenté, en rythme annuel, de 1,6%, alors que les économistes attendaient 2,5%. La détérioration de la balance commerciale et une consommation plus faible ont ralenti l’expansion.
L’inflation résiste
Dans le même temps, l’inflation sous-jacente, mesurée par l’indice des dépenses de consommation personnelle, hors énergie et produits alimentaires, s’élève à 3,7%, et non à 3,4% comme nous l’anticipions. On est donc très loin du retour à 2%, objectif de la banque centrale américaine, brièvement atteint fin 2023.
Lire aussiRésilience à l’inflation, mauvaise nouvelle pour la Fed et Joe Biden
Par ailleurs, les dépenses en services, notamment de santé, se sont accélérées à un rythme de 4% entre janvier et mars, ce qui soutient l’activité. En revanche, la consommation de biens, notamment automobiles, a diminué de 0,4%. Dans ce contexte, la baisse de l’épargne, entamée au deuxième trimestre 2023, se poursuit. Le taux d’épargne américain est ainsi tombé à 3,6%, contre 4% à la fin de l’année dernière.
Mauvais accueil du marché
Les marchés ont mal réagi à cette nouvelle. Le marché obligataire conclut que, compte tenu de la résilience de l’inflation, la Réserve fédérale a une raison de plus pour ne pas baisser avant septembre son taux directeur, qui est au plus haut depuis 23 ans. Les marchés boursiers souffrent car la perspective de taux d’intérêt élevés pendant des mois augmente le risque de récession et de baisse des bénéfices des entreprises.
Le discours électoral du président Biden est également affecté par la chute de la croissance, passant d’un taux élevé de 3,4 % fin 2023, à un taux médiocre de 1,6 % début 2024. Le mécontentement des électeurs face à des hausses de prix encore douloureuses, y compris le candidat démocrate, souffre dans le sondages, pourrait s’aggraver si le net ralentissement de l’activité se confirmait.
La croissance du PIB a ralenti plus que prévu au premier trimestre, pénalisée par une décélération des exportations et des dépenses de consommation.
Mauvaises surprises aux Etats-Unis. La croissance du premier trimestre s’est avérée moins forte que prévu. Cependant, dans le même temps, l’inflation dépasse les attentes. Même si les performances de l’économie américaine continuent de faire des jaloux en Europe, la double déception du début d’année rend le scénario rose moins probable. “ atterrissage en douceur “, combinant une inflation plus faible et une croissance solide.
Le Département du Commerce calcule que le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis, de janvier à mars, a augmenté, en rythme annuel, de 1,6%, alors que les économistes attendaient 2,5%. La détérioration de la balance commerciale et une consommation plus faible ont ralenti l’expansion.
L’inflation résiste
Dans le même temps, l’inflation sous-jacente, mesurée par l’indice des dépenses de consommation personnelle, hors énergie et produits alimentaires, s’élève à 3,7%, et non à 3,4% comme nous l’anticipions. On est donc très loin du retour à 2%, objectif de la banque centrale américaine, brièvement atteint fin 2023.
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Par ailleurs, les dépenses en services, notamment de santé, se sont accélérées à un rythme de 4% entre janvier et mars, ce qui soutient l’activité. En revanche, la consommation de biens, notamment automobiles, a diminué de 0,4%. Dans ce contexte, la baisse de l’épargne, entamée au deuxième trimestre 2023, se poursuit. Le taux d’épargne américain est ainsi tombé à 3,6%, contre 4% à la fin de l’année dernière.
Mauvais accueil du marché
Les marchés ont mal réagi à cette nouvelle. Le marché obligataire conclut que, compte tenu de la résilience de l’inflation, la Réserve fédérale a une raison de plus pour ne pas baisser avant septembre son taux directeur, qui est au plus haut depuis 23 ans. Les marchés boursiers souffrent car la perspective de taux d’intérêt élevés pendant des mois augmente le risque de récession et de baisse des bénéfices des entreprises.
Le discours électoral du président Biden est également affecté par la chute de la croissance, passant d’un taux élevé de 3,4 % fin 2023, à un taux médiocre de 1,6 % début 2024. Le mécontentement des électeurs face à des hausses de prix encore douloureuses, y compris le candidat démocrate, souffre dans le sondages, pourrait s’aggraver si le net ralentissement de l’activité se confirmait.