A Bercy, le macroniste Antoine Armand ne veut pas être « ministre de la confiscation des impôts »

Nouvelle orientation budgétaire ? – Nommé ministre de l’Economie et de l’Industrie, le député Renaissance Antoine Armand ouvre la porte à des hausses d’impôts ciblées

Si dans le nouveau gouvernement, dirigé par Michel Barnier, Bercy reste dans le giron du camp présidentiel, la ligne fiscale devrait prendre une nouvelle direction. A 33 ans, le député Renaissance de Haute-Savoie Antoine Armand, nommé samedi ministre de l’Economie et de l’Industrie, a d’emblée marqué les esprits en ouvrant la porte à des hausses d’impôts ciblées.

« Dans le contexte budgétaire, exclure automatiquement certains prélèvements exceptionnels et ciblés ne serait pas responsable », affirme-t-il dans une interview à JDD publié quelques minutes après sa nomination comme successeur à Bercy du quasi-inamovible Bruno Le Maire, resté sept ans au ministère.

Des milliards à trouver pour les comptes publics

S’il souligne que les classes moyennes seraient « soutenues » et les dépenses publiques optimisées pour générer les milliards d’euros nécessaires au redressement des comptes publics, ses déclarations pourraient marquer un basculement au sein du camp présidentiel, qui a fait de la réduction de la pression fiscale l’une de ses marques de fabrique. « Je ne serai pas le ministre de la confiscation fiscale ni celui du sous-investissement dans notre avenir économique et écologique », tente néanmoins de rassurer Antoine Armand.

Pour le jeune diplômé de l’ENA qui a débuté sa carrière(…) Lire la suite sur 20minutes

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