L’inondation tragique a commencé il y a quelques jours. Depuis lundi dernier et les frappes massives israéliennes sur le Sud-Liban et la Bekaa, plus de cent mille habitants de ces régions ont dû fuir. Vendredi soir, un nouvel exode, dans la panique et la terreur, s’est produit depuis la banlieue sud de Beyrouth, bombardée avec une intensité inégalée depuis le début des affrontements entre le Hezbollah et Israël, le 8 octobre 2023.
Au petit matin, dans divers endroits de Beyrouth, des familles, hébétées après avoir fui leur domicile, terrorisées en pleine nuit, attendaient de savoir quoi faire. Car, comme le disaient un vieil homme et sa femme sur un trottoir à Saïfi, au centre-ville de Beyrouth :
« Personne ne nous aide. L’État est absent ».
Nos journalistes sont allés à la rencontre de ces personnes, dont beaucoup ont dû passer la nuit dehors, notamment sur la place des Martyrs, au centre-ville de Beyrouth, ou encore sur la Corniche ou sur la plage de Ramlet el-Baida.
« Nous avons emmené nos petits-enfants à Batroun, puis nous sommes revenus ici… Nous n’avons nulle part où aller »confie une femme qui a fui le camp de Bourj el-Brajné, dans la banlieue sud. “Nous avons vu le f
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Quotidien libanais francophone né en 1971 d’une fusion entre L’Orient Et Le jour, c’est l’un des journaux en langue étrangère les plus lus dans le pays et au sein de la diaspora libanaise, notamment francophone. Souverainiste et défenseur des libertés, notamment pendant la période de tutelle syrienne (1990-2005), il a longtemps été perçu comme le journal de l’élite chrétienne de droite. Mais il s’est repositionné au cours des quinze dernières années, en renouvelant son équipe éditoriale et en introduisant une version anglophone de son site, baptisée L’Orient aujourd’hui. Il reste aujourd’hui l’un des journaux les plus opposés à l’influence croissante du Hezbollah, parti chiite armé soutenu par l’Iran.
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L’inondation tragique a commencé il y a quelques jours. Depuis lundi dernier et les frappes massives israéliennes sur le Sud-Liban et la Bekaa, plus de cent mille habitants de ces régions ont dû fuir. Vendredi soir, un nouvel exode, dans la panique et la terreur, s’est produit depuis la banlieue sud de Beyrouth, bombardée avec une intensité inégalée depuis le début des affrontements entre le Hezbollah et Israël, le 8 octobre 2023.
Au petit matin, dans divers endroits de Beyrouth, des familles, hébétées après avoir fui leur domicile, terrorisées en pleine nuit, attendaient de savoir quoi faire. Car, comme le disaient un vieil homme et sa femme sur un trottoir à Saïfi, au centre-ville de Beyrouth :
« Personne ne nous aide. L’État est absent ».
Nos journalistes sont allés à la rencontre de ces personnes, dont beaucoup ont dû passer la nuit dehors, notamment sur la place des Martyrs, au centre-ville de Beyrouth, ou encore sur la Corniche ou sur la plage de Ramlet el-Baida.
« Nous avons emmené nos petits-enfants à Batroun, puis nous sommes revenus ici… Nous n’avons nulle part où aller »confie une femme qui a fui le camp de Bourj el-Brajné, dans la banlieue sud. “Nous avons vu le f
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