Plus long qu’un terrain de football, le « Bosphore » transporte l’équivalent du chargement de 120 poids lourds. Le photographe James Hill et un journaliste du « New York Times » ont embarqué avec son capitaine et ses bateliers pour un voyage entre Le Havre et Paris sur ce fleuve qui ambitionne de devenir une alternative plus propre et durable au transport routier.
Dans la pâle lumière de l’aube qui vacille sur les eaux de la Seine, en direction de Paris, le capitaine Freddy Badar manœuvre le Bosphore, une imposante péniche fluviale, entre villages normands de carte postale et forêts blanchies par la neige.
A bord, les conteneurs remplis de mobilier, de matériel électronique et de vêtements ont été chargés la veille depuis un navire arrivé par voie maritime dans le port du Havre. Pour que ces marchandises continuent leur voyage par route, 120 poids lourds auraient été nécessaires. Grâce à Bosphore et ses quatre marins, ce sont des tonnes d’émissions de CO2 qui ne sera pas rejeté dans l’atmosphère.
« Le fleuve est une solution pour des transports plus propres et pour la protection de l’environnement, » confirme Freddy Badar, tout en surveillant les autres bateaux transportant des marchandises traversant la Seine. Mais nous pourrions faire bien plus. »
Dans sa volonté d’intensifier sa lutte contre le changement climatique, l’Union européenne doit décarboner le transport de marchandises, responsable d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Et pour y parvenir, elle se tourne vers une solution vieille comme le monde : le transport fluvial. Les quelque 29 000 kilomètres de voies navigables de l’Union apparaissent comme l’alternative idéale pour réduire le trafic routier, le mode de transport de marchandises le plus polluant. Le Green Deal européen, la grande feuille de route
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Avec 1 600 journalistes, 35 bureaux étrangers, 130 lauréats du prix Pulitzer et plus de 10 millions d’abonnés au total, Le New York Times est le premier quotidien des États-Unis, dans lequel on peut lire « toutes les nouvelles dignes d’être imprimées » (« toutes les informations dignes de publication »).
Dans son édition du dimanche, on retrouve notamment La critique de livre du New York Times, un supplément faisant autorité et inégalé Magazine du New York Times. La famille Ochs-Sulzberger, qui reprit en 1896 la direction de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre-gauche.
Quant à l’édition web, qui compte à elle seule plus de 9 millions d’abonnés fin 2023, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, ainsi que des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives rassemblent des articles publiés depuis 1851, disponibles en ligne à partir de 1981.
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