A Gaza, les familles se dispersent pour « éviter de mourir ensemble »

Il fallait trouver un moyen de « réussir à éviter de mourir tous ensemble », explique Oum Raja Barbakh. Réfugiée au sud de la bande de Gaza, elle a décidé que la famille ne se réunirait plus au même endroit, et que chaque membre devrait s’installer dans une maison ou un camp de réfugiés différent, à Khan Younes ou Rafah. . Et cela pour éviter que toute la lignée familiale soit anéantie d’un seul coup lors d’un bombardement israélien.

Son fils aîné se trouve avec ses sept enfants dans la zone dite humanitaire d’Al-Mawasi, sur la côte méditerranéenne, près de Rafah. Son deuxième fils, Mohamed, est également installé avec ses cinq enfants à Al-Mawasi, mais du côté de Khan Younès, tandis que le troisième fils, Ahmed, a trouvé refuge avec ses trois enfants dans une maison de la ville.