Deauville US – Quelques jours après avoir été victime d’un cambriolage, Benoît Magimel est sur scène pour présider le jury de la 50e édition du Festival de Deauville
C’est dans une ambiance très décontractée que Benoît Magimel a reçu la presse ce samedi au Festival du cinéma américain de Deauville. En tant que président du jury de cette 50e édition, il a élégamment balayé l’évocation du cambriolage dont il a été victime le 3 septembre dernier, au cours duquel il s’est fait voler, entre autres, ses deux César.
En attendant de le voir dans Pas de chaînes, pas de maîtres de Simon Moutaïrou, en salles le 18 septembre et qui sera présenté ce dimanche à Deauville, l’acteur a partagé sa passion pour le cinéma américain qu’il a depuis l’enfance.
Comment avez-vous découvert le cinéma américain ?
Je suis de la génération VHS. Notre mère nous avait inscrits à un vidéo club et c’est comme ça que j’ai découvert beaucoup de westerns. J’en ai aussi vu beaucoup grâce à l’émission d’Eddy Mitchell. Je rêve de faire un western sur les bergers français qui ont immigré aux États-Unis. J’ai lu des articles là-dessus et ça m’a donné envie d’approfondir le sujet. Je me demande ce qui leur est arrivé. Cela m’intéresse.
Quelle est la spécificité du cinéma américain ?
Les Américains ont un talent unique pour observer leur société. Ils ont un regard extrêmement critique sur le monde dans lequel nous vivons. Et ils n’attendent pas cinquante ans : ils(…) Lire la suite sur 20minutes
A lire aussi :
« J’étais fasciné par le regard des autres » dans Zorro, raconte Jean Dujardin
Festival du Film Francophone : « Vingt Dieux » et le cinéma francophone crient victoire à Angoulême
AI est-il le meilleur grand méchant film de ces dernières années ?
Cinq grands moments sanglants à la manière sud-coréenne
Avec son sourire et ses pets roses, “Anzu, chat fantôme” nous fait ronronner de plaisir
« The Crow » est-il toujours aussi venimeux dans cette nouvelle version ?