Soumy, Ukraine – Le lendemain de la prise du village de Maria Andreïeva par l’armée ukrainienne dans la région de Koursk, sa famille a reçu des nouvelles alarmantes. La vieille paysanne avait été exécutée par les Ukrainiens, leur a assuré un proche qui avait fui la région – le genre d’atrocités auxquelles les Russes avaient été prévenus de la part d’une Ukraine envahie.
Jusqu’au jour où les filles de Maria, qui vivent actuellement en Norvège, ont vu une vidéo devenue virale sur Internet : leur mère recevait un colis humanitaire contenant plusieurs bouteilles d’eau de la part de soldats ukrainiens. Les filles ont contacté les soldats en ligne, les suppliant d’évacuer leur mère de ce qui était devenu le dernier foyer du conflit. Les soldats ont exaucé leur souhait et ont transporté leur mère de l’autre côté de la frontière ukrainienne.
L’histoire de l’évacuation de cette paysanne de 76 ans, armée seulement d’une boîte de pilules et d’un passeport russe, donne une idée de la manière dont l’Ukraine s’essaye à un nouveau rôle après deux ans et demi de guerre : celui d’occupant.
Kiev a conquis une centaine de villes et villages russes depuis son incursion dans l’oblast de Koursk le mois dernier. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré la semaine dernière à NBC News que l’Ukraine n’avait pas l’intention de conserver la zone indéfiniment, mais que l’armée l’occupait pour l’instant comme monnaie d’échange en vue d’éventuelles négociations visant à mettre fin à la guerre.
Fausses rumeurs
L’Ukraine tiendra bientôt le secteur depuis deux mois, et Kiev explique qu’elle tente de montrer que l’occupation ukrainienne de ces 1 300 km² de territoire ennemi est distincte de l’occupation russe (en Ukraine), qu’on est loin des nombreuses atrocités russes mises en lumière depuis le début du conflit – les vols, les exécutions, les actes de torture infligés à des civils, ou encore la déportation de milliers d’enfants d’Ukraine occupée.
Zelensky a nommé un commandant militaire pour la région et assure que ses hommes respectent le droit humanitaire. « Il est très important pour nous de ne pas être comme ceux qui apportent la guerre sur notre territoire, pillent et violent, Zelensky l’a déclaré lors d’une conférence de presse à Kiev la semaine dernière. « Nous nous comportons comme des êtres humains. »
Bien qu’elle soit née dans un village du côté russe de la frontière, Maria Andreyeva a vécu de nombreuses années à Soumy (côté ukrainien). De fausses rumeurs, comme celle de l’exécution de Maria, circulent quotidiennement sur les réseaux sociaux, les dirigeants russes et la télévision d’État dénonçant les crimes de guerre qui auraient été commis par les Ukrainiens sans fournir aucune preuve.
Les seules personnes autorisées à pénétrer dans les zones occupées de Koursk sont les militaires et les quelques journalistes escortés dans la région par l’armée de Kiev, dont certains font désormais l’objet de mandats d’arrêt émis par Moscou pour avoir franchi illégalement une frontière internationalement reconnue. En raison de cet accès compliqué, il est difficile d’évaluer la situation sur place.
La télévision ukrainienne a diffusé des reportages en provenance des villes occupées, montrant des volontaires distribuant de l’eau et de la nourriture aux quelques milliers de personnes restées. À Soudja, des journalistes ont filmé des pancartes devant des maisons privées avertissant les soldats ukrainiens de l’arrivée imminente de troupes.
Soumy, Ukraine – Le lendemain de la prise du village de Maria Andreïeva par l’armée ukrainienne dans la région de Koursk, sa famille a reçu des nouvelles alarmantes. La vieille paysanne avait été exécutée par les Ukrainiens, leur a assuré un proche qui avait fui la région – le genre d’atrocités auxquelles les Russes avaient été prévenus de la part d’une Ukraine envahie.
Jusqu’au jour où les filles de Maria, qui vivent actuellement en Norvège, ont vu une vidéo devenue virale sur Internet : leur mère recevait un colis humanitaire contenant plusieurs bouteilles d’eau de la part de soldats ukrainiens. Les filles ont contacté les soldats en ligne, les suppliant d’évacuer leur mère de ce qui était devenu le dernier foyer du conflit. Les soldats ont exaucé leur souhait et ont transporté leur mère de l’autre côté de la frontière ukrainienne.
L’histoire de l’évacuation de cette paysanne de 76 ans, armée seulement d’une boîte de pilules et d’un passeport russe, donne une idée de la manière dont l’Ukraine s’essaye à un nouveau rôle après deux ans et demi de guerre : celui d’occupant.
Kiev a conquis une centaine de villes et villages russes depuis son incursion dans l’oblast de Koursk le mois dernier. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré la semaine dernière à NBC News que l’Ukraine n’avait pas l’intention de conserver la zone indéfiniment, mais que l’armée l’occupait pour l’instant comme monnaie d’échange en vue d’éventuelles négociations visant à mettre fin à la guerre.
Fausses rumeurs
L’Ukraine tiendra bientôt le secteur depuis deux mois, et Kiev explique qu’elle tente de montrer que l’occupation ukrainienne de ces 1 300 km² de territoire ennemi est distincte de l’occupation russe (en Ukraine), qu’on est loin des nombreuses atrocités russes mises en lumière depuis le début du conflit – les vols, les exécutions, les actes de torture infligés à des civils, ou encore la déportation de milliers d’enfants d’Ukraine occupée.
Zelensky a nommé un commandant militaire pour la région et assure que ses hommes respectent le droit humanitaire. « Il est très important pour nous de ne pas être comme ceux qui apportent la guerre sur notre territoire, pillent et violent, Zelensky l’a déclaré lors d’une conférence de presse à Kiev la semaine dernière. « Nous nous comportons comme des êtres humains. »
Bien qu’elle soit née dans un village du côté russe de la frontière, Maria Andreyeva a vécu de nombreuses années à Soumy (côté ukrainien). De fausses rumeurs, comme celle de l’exécution de Maria, circulent quotidiennement sur les réseaux sociaux, les dirigeants russes et la télévision d’État dénonçant les crimes de guerre qui auraient été commis par les Ukrainiens sans fournir aucune preuve.
Les seules personnes autorisées à pénétrer dans les zones occupées de Koursk sont les militaires et les quelques journalistes escortés dans la région par l’armée de Kiev, dont certains font désormais l’objet de mandats d’arrêt émis par Moscou pour avoir franchi illégalement une frontière internationalement reconnue. En raison de cet accès compliqué, il est difficile d’évaluer la situation sur place.
La télévision ukrainienne a diffusé des reportages en provenance des villes occupées, montrant des volontaires distribuant de l’eau et de la nourriture aux quelques milliers de personnes restées. À Soudja, des journalistes ont filmé des pancartes devant des maisons privées avertissant les soldats ukrainiens de l’arrivée imminente de troupes.