Il s’agit d’un document de travail interne qui Le monde a pu consulter. Un diaporama multicolore qui décrit le « revitalisation » de l’ancienne usine de pneus poids lourds Michelin de La Roche-sur-Yon, fleuron industriel de la région fermée en décembre 2020. Cette synthèse pose les bases d’un “restructuration” concernant les 619 emplois sur le site et le « revitalisation » d’une friche industrielle de 20 hectares. Au total, 3,7 millions d’euros ont été soutenus par le groupe Clermont-Ferrand, consacrés à la gestion de cette double transition humaine (72 % de la somme va à l’aide à l’accès à l’emploi) et matérielle (28 % à l’aménagement du territoire).
Sans surprise, le premier volet de ce plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est ” sociale “. Où l’on apprend que, avant même la signature d’un accord entre le groupe Michelin, les partenaires sociaux et la préfecture, six ex-Bibendum avaient déjà fait valoir leurs droits à la retraite, ramenant mécaniquement le nombre de reclassements à 613. Parmi ces personnes, 67 personnes ont bénéficié d’un dispositif de retraite anticipée. Selon le document, 546 salariés restaient à reclasser.
Au 4 octobre 2023, il y avait 17 cours de « transition professionnelle en cours » et 531 dossiers d’emploi permanent, dont 90 projets de création d’entreprises. « Soit un solde net de près de 600 emplois, répartis sur l’ensemble du département, hors secteur des Herbiers, car cette zone à faible taux de chômage était exclue du PSE », explique le secrétaire général de la Confédération des petites et moyennes entreprises de Vendée, Mohammed Abdouni. Ce bilan confirme les prévisions de l’entreprise, qui considérait comme réalisable l’objectif de 100% de reclassement des salariés, le tissu économique du territoire étant particulièrement dynamique.
Infrastructures immobilières
Le budget de « revitalisation » concerne également la « revitalisation » de l’ancienne usine, y compris le développement de l’infrastructure immobilière du site actuel. Pour ce volet, le projet s’appuie sur la société à mission Atinéa. Déjà doté de 45 millions d’euros, il a été lancé en mars 2021 par la ville, le département, l’Etat et Michelin. « Les axes fondateurs de ce pôle « innovation » permettront de concrétiser des projets tels que la distribution des énergies nouvelles ou la création d’un centre de recherche et de formation sur les territoires durables et les flexibilités énergétiques »note Luc Bouard, maire de La Roche-sur-Yon et président de l’agglomération.
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Sans surprise, le premier volet de ce plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est ” sociale “. Où l’on apprend que, avant même la signature d’un accord entre le groupe Michelin, les partenaires sociaux et la préfecture, six ex-Bibendum avaient déjà fait valoir leurs droits à la retraite, ramenant mécaniquement le nombre de reclassements à 613. Parmi ces personnes, 67 personnes ont bénéficié d’un dispositif de retraite anticipée. Selon le document, 546 salariés restaient à reclasser.
Au 4 octobre 2023, il y avait 17 cours de « transition professionnelle en cours » et 531 dossiers d’emploi permanent, dont 90 projets de création d’entreprises. « Soit un solde net de près de 600 emplois, répartis sur l’ensemble du département, hors secteur des Herbiers, car cette zone à faible taux de chômage était exclue du PSE », explique le secrétaire général de la Confédération des petites et moyennes entreprises de Vendée, Mohammed Abdouni. Ce bilan confirme les prévisions de l’entreprise, qui considérait comme réalisable l’objectif de 100% de reclassement des salariés, le tissu économique du territoire étant particulièrement dynamique.
Infrastructures immobilières
Le budget de « revitalisation » concerne également la « revitalisation » de l’ancienne usine, y compris le développement de l’infrastructure immobilière du site actuel. Pour ce volet, le projet s’appuie sur la société à mission Atinéa. Déjà doté de 45 millions d’euros, il a été lancé en mars 2021 par la ville, le département, l’Etat et Michelin. « Les axes fondateurs de ce pôle « innovation » permettront de concrétiser des projets tels que la distribution des énergies nouvelles ou la création d’un centre de recherche et de formation sur les territoires durables et les flexibilités énergétiques »note Luc Bouard, maire de La Roche-sur-Yon et président de l’agglomération.
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