À Lannion, on retrouve ses repères grâce au sport

« Voyez, en trente minutes, vous avez fait le nombre de pas recommandé pour toute la journée, sans même vous en rendre compte ! » À Lannion (Côtes-d’Armor), une dizaine de jeunes de la mission locale participent chaque semaine à un atelier sportif. C’est pour eux l’occasion « retrouver une dynamique d’activité physique »explique Maguelone Kervern Vallée, animatrice de la séance.

Aider les jeunes à trouver leur voie

Dans le cadre de la semaine nationale des missions locales, cinq sessions sont organisées sur le thème de l’activité physique et du sport, pour « encourager les jeunes à marquer des points pour leur avenir ». « Grâce au sport, nous donnons des repères géographiques et administratifs. Par exemple, aujourd’hui, la séance sportive est partie de l’office de tourisme pour se rendre au parc Stanco. En marchant, nous leur avons montré où se trouve la mairie, et d’autres points administratifs. »explique Corinne Levéteau, responsable de la mission locale.

Pour cette quatrième édition, une dizaine de jeunes se portent volontaires pour participer. « On attend des jeunes qu’ils soient prêts à suivre. Il est important qu’ils se sentent capables, car cela a un impact sur leurs projets de vie, comme l’autonomie, le projet professionnel et la confiance en soi. »note le représentant.

Un changement dans la vie quotidienne

Ces séances de sport sont aussi l’occasion de donner quelques conseils aux jeunes. « Nous leur apprenons des recommandations quotidiennes simples, par exemple le nombre de pas à faire dans une journée, ou la dose d’hydratation à avoir »affirme Corinne Levéteau.

Maguelone Kervern Vallée souhaite donc venir en aide à ces jeunes qui sont confrontés à une « problème de sédentarité » : « Nous savons que l’argent peut être un obstacle, c’est pourquoi nous leur montrons les installations sportives gratuites. »

Une initiative qui semble porter ses fruits, selon Corinne Levéteau : « On voit des progrès au fil des séances, notamment par rapport aux écrans. Ils arrivent à se dire qu’en marchant 45 minutes, ils n’ont pas touché leur téléphone et que ce n’était pas si grave. »