à l’occasion des Jeux Olympiques pour comprendre comment les athlètes se préparent, en termes de nutrition

Les Jeux approchent, et nous continuons notre série de mots liés à l’événement. Aujourd’hui, le chef Thierry Marx nous parle de la nutrition des sportifs, en cette période de préparation aux compétitions. « Chaque athlète a un programme alimentaire personnalisé », explique-t-il.

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas. Nous les attendons avec impatience, tout comme les athlètes qui y participeront. Au-delà de la préparation sportive, qui est bien sûr la plus importante, l’aspect nutritionnel est un facteur important, que les sportifs de haut niveau intègrent désormais de manière quasi professionnelle.

Le chef étoilé Thierry Marx, qui s’entraîne lui-même régulièrement à l’Insep et est un compétiteur de haut niveau en judo notamment, revient sur cette préparation : “Chaque athlète a un programme nutritionnel spécifique, surtout lorsqu’il est dans une catégorie de poids, comme au judo. Ce programme est établi en fonction de sa morphologie, de ses besoins énergétiques mais aussi de ses envies, et il est très personnalisé.

On ne construit pas de la même manière le régime d’un perchiste ou d’un boxeur, même s’ils ont tous besoin de sels minéraux ou de vitamines. Il faut savoir quand trouver la bonne énergie.”

Ces questions n’étaient pas prises en compte il y a quelques décennies, mais on a vu des nutritionnistes entrer dans les milieux sportifs. L’aspect médical est fondamental, car tout le monde ne peut pas être nutritionniste. Le sportif doit rester performant, ne pas prendre de poids, ne pas se blesser à cause d’une carence en certaines vitamines et continuer à prendre plaisir à manger.

“Il a donc des règles à suivreconfirme Thierry Marx. Les sportifs ont des personnalités différentes : certains n’ont pas accès à tous les produits, d’autres sont végétariens, d’autres ne mangent pas certaines viandes, etc. Tout doit être équilibré pour un accompagnement de proximité.

Les sportifs me disent qu’ils ont un coach nutritionnel, comme ils ont un coach sportif, qui sait mesurer – parfois au microgramme près – le dosage idéal pour chaque personne. Il faut travailler sur le long terme, sur toute l’année, et pas seulement à la veille d’une compétition. »