“A l’USAP, on ne prend pas de drogue”, prévient le manager de Perpignan

Dans un entretien accordé lundi à France Bleu Roussillon, le manager de l’USAP Franck Azéma a évoqué les dérives qui touchent actuellement le rugby, entre le fléau de la cocaïne et les dérives en tout genre (alcool, violences sexuelles…) lors de certaines troisièmes mi-temps.

Le Catalan ne fait pas les choses à moitié et pose une barrière très claire. « Quand tu joues à l’USAP, tu ne te dopes pas, tu ne prends pas de drogue, ce n’est pas négociable. Tu ne commences pas à jouer au rugby à 6 ans pour te dire que quand tu seras grand, tu prendras de la cocaïne. Non ! Même pas de manière festive ! »

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Franck Azéma révèle que, ce mardi, une nouvelle réunion avec les joueurs est prévue pour évoquer le sujet du dopage. « On ne peut pas faire comme si on n’en avait pas. Statistiquement, on devrait en avoir dans l’effectif. Il faut donc se demander comment aider ces joueurs accros et comment faire de la prévention. » Et d’ajouter : « Il faut éradiquer complètement ce fléau dans le Top 14 ! Dire qu’il y a de la répression, qu’il y a des sanctions, qu’il faut contrôler, oui ! Mais, d’abord, il faut essayer de comprendre et de faire de la prévention. »

« Il ne faut pas non plus y voir que des sauvages. On peut s’amuser et il y a toujours eu des excès. »

Franck Azéma

Le manager du club catalan a également évoqué le sujet des troisièmes mi-temps dans le rugby. « Il ne faut pas non plus y voir que des sauvages. On peut s’amuser et il y a toujours eu des excès, rappelle Franck Azéma. Mais aujourd’hui, nous devons voir comment nous pouvons les contrôler du mieux que nous pouvons, nous devons les aider. (les joueurs) “Nous avons beaucoup de discussions avec les dirigeants du groupe, avec tous les acteurs, avec le président, le directeur général et même Christian Lanta, qui est impliqué dans le projet. C’est un phénomène de société et, si nous ne sommes pas épargnés, c’est à nous de l’endiguer le plus sainement possible.”