L’image ferait presque sourire. Benoît Payan les bras levés devant la mairie de Marseille, aux côtés de la star du football Didier Drogba, entouré d’enfants aux maillots bleu ciel de l’Olympique de Marseille. Ce jeudi 9 mai du relais de la flamme olympique, le maire divers gauche, entouré de ses deux principales adjointes, Michèle Rubirola et Samia Ghali, lève les bras au ciel, comme s’il venait de remporter une victoire électorale. Il y a un peu de ça : comme lors de l’accueil du pape François, en septembre 2023, elle a capté l’essentiel de la lumière des premières cérémonies de l’événement mondial.
Durant deux jours, l’élu a affiché un sourire permanent. C’était son moment et il comptait bien en profiter. “J’en profite”a-t-il confirmé jeudi, au deuxième jour des festivités olympiques, où on l’a vu partout sur le parcours des relayeurs, saluant, prenant des selfies, se serrant la main, s’embrassant quand le public, collé aux barrières, l’interpelle. “M. Payan” Ou ” Monsieur le Maire “.
Avant de poser avec l’humoriste Nicole Ferroni devant le Palais du Pharo, il glisse : « On se réveille d’un événement incroyable avec l’arrivée de la flamme. Et aujourd’hui nous avons de magnifiques relayeurs ! » “C’est Payan qui va sortir les marrons du feu”note l’un des membres de son cabinet. « Il émerge dans une position institutionnelle forte »commente un écologiste municipal.
En fin de compte, sur la place du Stade-Vélodrome, il est toujours assis, l’air heureux, entre Samia Ghali, son adjointe aux grands événements, Renaud Muselier (Renaissance), président de région, et Martine Vassal (divers droite), président du département et de la métropole, tous réunis autour de Didier Drogba, qui vient d’allumer la vasque de Paris 2024. La photo est parfaite pour incarner le « Trêve olympique » que les politiques marseillais auraient décidé de respecter.
Mais derrière la façade d’un événement qui a mis la ville “au centre du monde”la bataille des egos et de la communication entre élus locaux a été permanente autour de ces deux jours de liesse urbaine. “La trêve ne durera pas”avait déjà prévenu Renaud Muselier quelques heures plus tôt, d’un clin d’oeil malicieux.
« Aujourd’hui, le maire reçoit la lumière… c’est normal »
La deuxième journée de la flamme venait à peine de commencer jeudi que le président de région a accueilli Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) Paris 2024, et Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des sports et JOP sur le parvis de la grotte Cosquer, la réplique de la grotte préhistorique située dans la Calanque de la Triperie.
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L’image ferait presque sourire. Benoît Payan les bras levés devant la mairie de Marseille, aux côtés de la star du football Didier Drogba, entouré d’enfants aux maillots bleu ciel de l’Olympique de Marseille. Ce jeudi 9 mai du relais de la flamme olympique, le maire divers gauche, entouré de ses deux principales adjointes, Michèle Rubirola et Samia Ghali, lève les bras au ciel, comme s’il venait de remporter une victoire électorale. Il y a un peu de ça : comme lors de l’accueil du pape François, en septembre 2023, elle a capté l’essentiel de la lumière des premières cérémonies de l’événement mondial.
Durant deux jours, l’élu a affiché un sourire permanent. C’était son moment et il comptait bien en profiter. “J’en profite”a-t-il confirmé jeudi, au deuxième jour des festivités olympiques, où on l’a vu partout sur le parcours des relayeurs, saluant, prenant des selfies, se serrant la main, s’embrassant quand le public, collé aux barrières, l’interpelle. “M. Payan” Ou ” Monsieur le Maire “.
Avant de poser avec l’humoriste Nicole Ferroni devant le Palais du Pharo, il glisse : « On se réveille d’un événement incroyable avec l’arrivée de la flamme. Et aujourd’hui nous avons de magnifiques relayeurs ! » “C’est Payan qui va sortir les marrons du feu”note l’un des membres de son cabinet. « Il émerge dans une position institutionnelle forte »commente un écologiste municipal.
En fin de compte, sur la place du Stade-Vélodrome, il est toujours assis, l’air heureux, entre Samia Ghali, son adjointe aux grands événements, Renaud Muselier (Renaissance), président de région, et Martine Vassal (divers droite), président du département et de la métropole, tous réunis autour de Didier Drogba, qui vient d’allumer la vasque de Paris 2024. La photo est parfaite pour incarner le « Trêve olympique » que les politiques marseillais auraient décidé de respecter.
Mais derrière la façade d’un événement qui a mis la ville “au centre du monde”la bataille des egos et de la communication entre élus locaux a été permanente autour de ces deux jours de liesse urbaine. “La trêve ne durera pas”avait déjà prévenu Renaud Muselier quelques heures plus tôt, d’un clin d’oeil malicieux.
« Aujourd’hui, le maire reçoit la lumière… c’est normal »
La deuxième journée de la flamme venait à peine de commencer jeudi que le président de région a accueilli Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) Paris 2024, et Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des sports et JOP sur le parvis de la grotte Cosquer, la réplique de la grotte préhistorique située dans la Calanque de la Triperie.
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