A Paris, l’association Parler en Paix œuvre pour promouvoir le dialogue entre les cultures arabe et juive.

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Faites tomber les murs et les préjugés. Ce sont les deux objectifs que s’est fixé l’association parisienne Parler en Paix. Depuis 2004, elle propose des cours de langues en arabe et en hébreu à un même groupe d’étudiants, venus renouer avec leurs racines ou simplement découvrir un héritage commun. « Je ne dois pas être perdu, je dois continuer à conserver mes racines malgré le déracinement », déclare Joseph Boubli, juif d’origine tunisienne.

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« L’idée de Parler en Paix est de créer un climat de vivre ensemble pendant les cours et en dehors des cours », explique Nicolas Bontemps, le président de l’association. Le concept a été créé en 2004 par deux professeurs de langues souhaitant davantage d’échanges entre les cultures arabe et juive.

Seule condition pour le bon déroulement des cours : laisser la politique en dehors de la salle. Evidemment, depuis le retour de la guerre au Moyen-Orient, les cours de langues de Parler en Paix ont pris une dimension particulière. « Je pense qu’une association qui s’appelle ‘Parler en Paix’ doit être un espoir. Sans espoir, on ne vient pas ici pour apprendre l’hébreu et l’arabe », résume Guy Sharett, professeur d’hébreu. dans la structure. L’association propose trois classes de niveaux différents.