A droite, Lee Hsien Loong, tout sourire, agite le bras à côté de l’image de son successeur désigné, Lawrence Wong, l’air tout aussi ravi. Le titre du jour Lianhe Zaobao fait dans la sobriété : « Le Premier ministre Lee passera le relais à Wong Shyun Tsai le 15 mai. » le nom chinois de Lawrence Wong.
« Un nouveau chapitre de la politique singapourienne s’ouvre dans un mois », annonce le journal chinois. C’est lundi 15 avril, dans l’après-midi, que le cabinet de l’actuel Premier ministre a annoncé la nouvelle de son départ, précisant que « Le Vice-Premier ministre Wong bénéficie du soutien unanime des parlementaires du PAP » – ou Parti d’action populaire.
Cette formation a été fondée – et purgée de ses éléments les plus progressistes – par le père de l’indépendance de Singapour, Lee Kwan Yew, qui n’est autre que le propre père de Lee Hsien Loong. Le PAP est depuis devenu le parti « presque » unique dans la cité-État, occupant les quatre cinquièmes des sièges au Parlement contre une opposition fantoche.
« Une brillante prospérité »
S’il y a un nouveau chapitre, c’est donc celui d’un « changement dans la continuité », avec l’avènement de ce qui est décrit comme « la quatrième génération de dirigeants » Singapouriens depuis l’indépendance en 1965.
Dans ses pages, le Lianhe Zaobao s’extasie volontiers sur le bilan de Lee Hsien Loong, au pouvoir depuis 2004 – comme l’ensemble de la presse singapourienne, souvent contrainte de répéter la ligne du PAP en matière de politique intérieure. Le quotidien cite notamment Ren Ziming, directeur exécutif du parti :
« Singapour a prospéré brillamment sous la direction visionnaire du Premier ministre Lee, qui a fait de nous un point rouge brillant sur la carte du monde. »
Quant au demandeur, Lawrence Wong, “lui et son équipe ont travaillé dur pour gagner la confiance de la population, (…) renouveler le contrat social et définir l’agenda national pour une nouvelle génération”, a souligné Lee Hsien Loong dans son communiqué, repris par le Lianhe Zaobao.
Arrivé à la tête du PAP en 2022, il occupait jusque-là les postes éminemment stratégiques de vice-premier ministre et de ministre des Finances. Avec un gouvernement annoncé inchangé, cela « nouveau chapitre de la politique singapourienne » est donc clairement plus une question de continuité que de changement.
A droite, Lee Hsien Loong, tout sourire, agite le bras à côté de l’image de son successeur désigné, Lawrence Wong, l’air tout aussi ravi. Le titre du jour Lianhe Zaobao fait dans la sobriété : « Le Premier ministre Lee passera le relais à Wong Shyun Tsai le 15 mai. » le nom chinois de Lawrence Wong.
« Un nouveau chapitre de la politique singapourienne s’ouvre dans un mois », annonce le journal chinois. C’est lundi 15 avril, dans l’après-midi, que le cabinet de l’actuel Premier ministre a annoncé la nouvelle de son départ, précisant que « Le Vice-Premier ministre Wong bénéficie du soutien unanime des parlementaires du PAP » – ou Parti d’action populaire.
Cette formation a été fondée – et purgée de ses éléments les plus progressistes – par le père de l’indépendance de Singapour, Lee Kwan Yew, qui n’est autre que le propre père de Lee Hsien Loong. Le PAP est depuis devenu le parti « presque » unique dans la cité-État, occupant les quatre cinquièmes des sièges au Parlement contre une opposition fantoche.
« Une brillante prospérité »
S’il y a un nouveau chapitre, c’est donc celui d’un « changement dans la continuité », avec l’avènement de ce qui est décrit comme « la quatrième génération de dirigeants » Singapouriens depuis l’indépendance en 1965.
Dans ses pages, le Lianhe Zaobao s’extasie volontiers sur le bilan de Lee Hsien Loong, au pouvoir depuis 2004 – comme l’ensemble de la presse singapourienne, souvent contrainte de répéter la ligne du PAP en matière de politique intérieure. Le quotidien cite notamment Ren Ziming, directeur exécutif du parti :
« Singapour a prospéré brillamment sous la direction visionnaire du Premier ministre Lee, qui a fait de nous un point rouge brillant sur la carte du monde. »
Quant au demandeur, Lawrence Wong, “lui et son équipe ont travaillé dur pour gagner la confiance de la population, (…) renouveler le contrat social et définir l’agenda national pour une nouvelle génération”, a souligné Lee Hsien Loong dans son communiqué, repris par le Lianhe Zaobao.
Arrivé à la tête du PAP en 2022, il occupait jusque-là les postes éminemment stratégiques de vice-premier ministre et de ministre des Finances. Avec un gouvernement annoncé inchangé, cela « nouveau chapitre de la politique singapourienne » est donc clairement plus une question de continuité que de changement.