PARCOURSUP, L’AVENIR EST EUX-MÊMES (2/3) – Dans ce deuxième volet de notre série, Nicolas, Mila, Fatima et Iris expliquent comment ils perçoivent le monde du travail et ce qu’ils en attendent.
Depuis la mise en place du logiciel Parcoursup, le chemin vers l’enseignement supérieur est devenu plus tactique. A un mois de la clôture des vœux pour les études post-bac, quatre duos parents-enfants racontent au Figaro comment ils voient l’avenir. Envie d’étudier longtemps ou envie de terminer ses études secondaires, peur d’un algorithme aléatoire ou de faire fausse route… avec cette série « Parcoursup : l’avenir leur appartient », Le Figaro suit quatre familles tout au long des étapes de sélection :
- Du 17 janvier au 14 mars : enregistrement des souhaits
- Du 14 mars au 3 avril : confirmation de vœux
- Du 30 mai au 12 juillet : phase d’admission principale
Avant de lire celui-ci, regardez notre premier épisode :
“C’est là que j’ai réalisé notre manque de stratégie” : quatre familles face à Parcoursup (1/3)
Nicolas O. : “En fait, cette formation n’est pas pour moi”
On retrouve les O. par une journée de printemps bouillante qui vous fera manquer ce gros pull en laine noire. Depuis la dernière interview, le profil Parcoursup de Nicolas O. a changé. Le baccalauréat des arts et métiers, formation méconnue, publique et donc peu coûteuse, réservée aux terminaux STI2D, qu’il souhaitait en priorité, n’est plus là. Ce chemin qui devait lui permettre d’intégrer la Grande Ecole des Arts et Métiers au bout de trois ans a été barré. “Parce qu’on est allés aux portes ouvertes de l’établissement», explique le lycéen. En mars, lui et sa mère Pascale se sont rendus à Châlons-en-Champagne, ville au charme relatif, ancienne capitale de la tannerie, dont la température moyenne annuelle est de 10,5°C selon MétéoFrance.