Les candidats aux élections européennes de juin prochain cherchent la martingale pour se retrouver sur le devant de la scène, surtout alors qu’ils sont à la traîne dans les sondages.
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 2 minutes
Le temps commence à s’accélérer dans ces élections européennes qui auront lieu le 9 juin, jour pour jour. Même s’il faut être honnête, tout pourrait se jouer dans les deux dernières semaines, car les Français ont pour l’instant l’esprit ailleurs, les candidats tentent déjà le tout pour le tout, en utilisant la communication.
Cette semaine du 8 mai, François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains, est venu à Sciences Po Paris pour dénoncer l’occupation par les étudiants pro-palestiniens. Une visite surprise, un happening comme on dit en bon français, qui a fait le tour des réseaux sociaux. Un coup politique bien joué, mais qui n’a rien à voir avec le vote européen. Il n’est pas le seul à vouloir qu’on parle de lui.
Manon Aubry, de la France Insoumise, a dégainé il y a quelques jours ce qu’elle espérait être une arme fatale contre Raphaël Glucksmann, son principal rival à gauche, largement devant elle dans les sondages. Elle l’a accusé d’être payé par des lobbies comme le seraient d’autres députés européens. Grave remise en question, d’autant qu’elle mélange choux et carottes. Le candidat socialiste a répondu qu’il s’agissait de droits d’auteur tirés de ses livres. Si le buzz peut faire chanter, il alimente aussi le complotisme et le populisme. Et puis il y a ceux qui partent à la recherche de doublures.
Valérie Hayer, la candidate de la majorité présidentielle qui peine à imprimer, cherche aussi son petit effet pour rattraper son retard important sur Jordan Bardella. Un coup de pub en quelque sorte puisque c’est Gabriel Attal qui est appelé à la rescousse. Le Premier ministre, plutôt discret jusqu’ici dans cette campagne, s’est mouillé mardi lors de la réunion de la Mutualité de Paris pour tenter de redonner un nouveau souffle à la liste macroniste. Le point d’orgue de son implication dans cette campagne sera sans doute le débat face à Jordan Bardella le 23 mai sur France 2. Quitte à mélanger politique nationale et européenne, ambitions personnelles et présidentielles de 2027.
Jusque-là, tout se confond un peu avec des questions nationales, des controverses qui n’ont rien à voir avec ce qui relève de la compétence de l’Europe. On l’a vu par exemple lorsque Marion Maréchal, la candidate zemmouriste, s’est lancée dans une croisade contre les GPA, les mères porteuses. Ou quand Léon Déffontaine, le candidat communiste s’adressait publiquement à Colombe, cette sexagénaire électrice RSA du RN et popularisée grâce aux réseaux sociaux. Non que ces sujets ne soient pas importants, mais ils ne sont pas directement liés au scrutin du 9 juin.
Bref, le risque est que cette élection, la première depuis l’élection présidentielle, devienne un fourre-tout, un concours de mots et d’astuces, et que l’Europe finisse par passer, une fois de plus, au second plan. .
A Valenciennes, la Maison Claire Morandat accueille les jeunes de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) dès leur majorité. Franceinfo est…
Ce mercredi, une rumeur faisait état du décès du fils de Xavier Péméja, manager du club de Pro D2 de…
Partout au Liban, la solidarité s'organise pour soutenir ceux qui ont dû fuir les bombardements israéliens depuis le 23 septembre.…
Alors que la tempête tropicale Helene menace de se transformer en un puissant ouragan de catégorie 3, la Floride se…
Après le meurtre d'une étudiante dont le corps a été retrouvé le week-end dernier dans l'ouest de Paris, le ministre…
Le Grand Smash of China, l’un des plus grands tournois de la saison de tennis de table, se déroule à…