A Vimoutiers, le succès est au rendez-vous pour la journée inaugurale de la Maison de l’art vivant

« Nous sommes très émus de votre présence et de partager ce moment ensemble »» déclare Virgile Novarina en préambule de la conférence sur l’œuvre de Jean-Luc-Parant, par Jean-Patrice Courtois, à l’occasion de l’inauguration de la Maison de l’art vivant à Vimoutiers (Orne).

Avancer collectivement

Il ouvre pour la première fois ses portes au public.

« Ce projet que nous avons avec la famille de Jean-Luc Parant n’est pas un projet que nous pouvons réaliser seuls. Il s’agit d’avancer collectivement et de rassembler les personnes et les entités autour de nous pour le faire grandir.

La journée portes ouvertes a été un grand succès en termes de fréquentation avec une participation continue tout au long de l’après-midi. Des gens issus de milieux culturels, mais pas seulement.

«Ça surprend, agréablement»

Cécile (Vimoutiers) était enseignante dans ces lieux qui accueillaient le CFRC (Centre de Formation en Restauration et Cuisine).

C’est une ouverture à l’art, je trouve ça très bien. Cela surprend, agréablement. J’espère que les étudiants pourront venir dans ces endroits pour ouvrir leur esprit. Les jeunes en ont vraiment besoin.

Marie-Catherine et Yannick (Caen) finissent de visiter les lieux. ” C’est fabuleux. Ce sont des artistes avec un grand A. Ce sont de vraies personnes. ” Jean-Luc et Claudine (Crouttes) y voient “un univers particulier, qu’on ne connaissait pas”.

Un projet « génial »

A 89 ans, Marie-Hélène (Canapville) est venue « par curiosité » et a avoué volontiers à la fin de la conférence « ne pas avoir tout compris ».

Marie (Vimoutiers) apprécie « les installations. Autant un bal en soi ne va pas me fasciner, mais là, avec la mise en scène il prend une toute autre dimension. C’est une chance pour Vimoutiers.»

Annick et Thomas (Vimoutiers) trouvent le projet de la famille de Jean-Luc Parant « formidable. Il se passe des choses à Vimoutiers ! “.

Marie-Laëtitia (Paris), rencontrée dans l’atelier de Jean-Luc Parant, que l’on pouvait visiter en petits groupes, lisait les livres de l’artiste et poète. « C’est très émouvant et puissant de découvrir son atelier. La conférence était remarquable. C’est incroyable “.

“C’est un enrichissement”

Marie Françoise (Camembert) voit dans l’exposition que « c’est plein d’émotions. Il exprimait les choses telles qu’il les ressentait. C’est pour moi un enrichissement, un moment d’évasion et de découverte.

Elisabeth (Roiville) estime que « cela permet aux amateurs d’art de venir à Vimoutiers et aux habitants du quartier de découvrir l’art. C’est une belle opportunité pour nous.

Nino (Camembert) a 14 ans. « Je trouve beau ce que je découvre. C’est bien mis en valeur. »

“Une figure de l’art”

Isabelle Manci est attachée culturelle à l’ambassade de France à Londres, elle est avec son associé Marc Touitou, ancien directeur artistique adjoint, au Monde. Pour ce dernier, « Jean-Luc Parant est une figure de l’art ».

Isabelle Manci a eu l’occasion de le rencontrer. « J’ai toujours porté une attention particulière à son travail. »

Je vois de jeunes artistes qui connaissent le travail de Parant et qui sont pour eux une source d’inspiration.

La rencontre s’est accompagnée d’un soleil splendide, signe pour Marie-Sol Parant que « Jean-Luc nous accompagne. Depuis son départ, nous avons commencé à sortir des ténèbres vers la lumière.

Une association créée par la famille

Le Bout des bordes est le nom donné à l’association créée par la famille de Jean-Luc Parant pour superviser la Maison de l’art vivant. Mais c’est aussi le nom donné à sa revue et aux lieux dans lesquels a vécu l’artiste et poète.

Dans l’une des salles d’exposition, un écrit de Jean-Luc Parant éclaire ce nom.

« Nommant ainsi ma maison dont je voulais faire une sorte de bout du monde, un petit royaume où tout le monde serait roi. J’ai voulu créer un pays imaginaire, le plus petit du monde, et le plus grand dans ma tête, fonder un journal annuel et impliquer tous ceux que j’ai rencontrés au cours de l’année et qui ont écrit, peint, sculpté, photographié, inventé, pour qu’ils puissent ainsi devenez tous les habitants de ce lieu, peuplant ce pays et formant une immense famille de pensées.

Rendez-vous le 26 mai

Un prochain rendez-vous est à retenir, la date du dimanche 26 mai, avec une nouvelle journée portes ouvertes à la Maison de l’art vivant, 30, rue d’Argentan, de 10h à 18h avec des activités à l’occasion de l’International fête de l’imprimerie.

« Des linogravures de Jean-Luc Parant, de Titi Parant et de nombreux artistes du Bout des Bordes, dont Michel Butor, Jean Dubuffet, Robert Combas, seront proposées aux visiteurs. »

Les machines de l’atelier de linogravure seront mises à la disposition du public lors d’une initiation ludique et créative animée par Marie-Sol Parant, éditrice de livres d’artistes.

Les participants pourront réaliser leurs propres créations et les emporter avec eux à la fin de leur visite.

Portes ouvertes

Des journées portes ouvertes seront également proposées dans deux autres ateliers : l’atelier verre avec Marine Blot et l’atelier photographie argentique avec Léonard Novarina.

Contact pratique au 06 41 99 14 92.

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