A la suite de nouvelles accusations d’agressions sexuelles visant l’abbé Pierre, figure emblématique de la lutte sociale et personnalité préférée des Français depuis longtemps, les associations qu’il a créées envisagent un changement de nom et de logo. Emmaüs International a annoncé lundi étudier une “forme d’indemnisation des victimes”. Le même jour, une enquête révélait comment l’Eglise et Emmaüs ont dissimulé les agissements du prêtre.
« Désormais, l’abbé Pierre est – pour tous et particulièrement pour les personnes qui ont été victimes de violences dans leur vie – l’image d’un prédateur sexuel », pointe Adrien Chaboche, directeur général d’Emmaüs International.
Baisers forcés, fellations, propos sexuels… Alors qu’au total 24 femmes accusent l’abbé Pierre de violences sexuelles (dont certaines pourraient s’apparenter à des viols, ou concerner des mineurs), la Fondation Abbé Pierre, Emmaüs France et Emmaüs International ont réaffirmé leur “soutien total” aux victimes et annoncé une série de mesures, lundi 9 septembre.
Changement de nom des associations portant son nom, fermeture d’un centre mémoriel qui lui est dédié en Seine-Maritime, réflexion sur l’indemnisation des victimes du prêtre décédé en 2007… Retour sur les derniers développements de l’affaire de l’abbé Pierre, notamment les révélations apportées lundi par une enquête sur la manière dont l’Eglise et Emmaüs ont dissimulé les agissements du prêtre.
Attaques connues et dissimulées
Plus tard, en 1963, le théologien français André Paul entendit lui aussi parler des attentats commis par l’abbé Pierre.
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