jeIl y aura bel et bien un procès Jubillar. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a rendu jeudi 26 septembre un arrêt confirmant le renvoi de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine, devant une cour d’assises. Cette décision intervient après une audience qui s’est déroulée à huis clos fin juin, au cours de laquelle la cour d’appel a examiné à la fois les résultats d’un complément d’enquête ordonné en février – qui n’a finalement révélé aucun élément nouveau – et l’appel déposé par les trois avocats de Cédric Jubillar contre l’ordonnance de mise en examen rendue en novembre 2023 par les juges d’instruction. Comme elle l’a fait à chaque demande de mise en liberté déposée par la défense du peintre-plâtrier depuis son placement en détention provisoire en juin 2021, la chambre de l’instruction a estimé, à travers la décision rendue ce jeudi, qu’il y avait suffisamment de charges pour traduire Cédric Jubillar devant un jury populaire.
Les magistrats de la chambre de l’instruction ont pu s’appuyer sur trois années d’investigations menées depuis la disparition de Delphine Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Au cours de l’enquête, les gendarmes et les deux magistrats en charge de l’enquête ont dans un premier temps écarté plusieurs théories : celle d’un départ volontaire, d’un suicide, d’un accident ou d’un enlèvement. Les conclusions ont montré qu’au moment de sa disparition, Delphine Jubillar (…) Lire la suite