P.our la deuxième fois de la campagne européenne, nous avons vu s’affronter en direct les huit premiers candidats. Et si les candidats s’en tenaient à des positions désormais bien établies sur l’immigration, l’Ukraine ou l’immigration, ce débat sur LCI, mardi soir, a révélé de nettes failles sur la demande de mandat d’arrêt du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) contre Benjamin. Netanyahou.
“Nous parlons d’un massacre humanitaire en cours dans la bande de Gaza, et le gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou porte une responsabilité extrêmement lourde”, commence Manon Aubry. “Homicides volontaires, extermination… Ce sont des accusations extrêmement graves (du procureur de la CPI, NDLR) qui résument les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui sont commis”, insiste la tête de liste LFI. Elle réclame des sanctions contre le gouvernement israélien, notamment « un embargo sur les expéditions d’armes, la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël mais aussi la reconnaissance de l’Etat de Palestine ».
Hayer sur la défensive
Revenant sur le communiqué ambigu du Quai d’Orsay, qui affiche son “soutien” à la CPI, Aubry interpelle ensuite Hayer : “Si demain, il y a un mandat d’arrêt émis contre Benyamin Netanyahou, en tirerez-vous toutes les conséquences” et faire le maximum pour pouvoir arrêter un criminel de guerre » La tête de liste macronie réf (…) Lire la suite