Alors que Citroën est dans la tourmente suite au rappel massif de plus de 600 000 C3 et DS 3 dans le monde, les nouveaux modèles de voitures du groupe Stellantis pourraient eux aussi devoir passer à nouveau par les garages, afin de remplacer leurs airbags. défectueux.
C’est ce que nos confrères de ParisienJeudi 6 juin, arguant que «plus de huit millions de véhicules seront ciblés à terme en Europe” Et “fera l’objet d’un énorme rappel supplémentaire” liés aux airbags Takata, d’après les propos tenus par Stéphane Coquant, vice-président en charge des rappels et de la gestion de crise chez Stellantis. Ceux-ci concerneraient notamment les voitures produites par Opel.
On savait déjà qu’après les C3 et DS 3, Citroën rappellerait probablement les C4, DS 4 et DS 5. Également produites entre 2009 et 2019, ces autres voitures sont également équipées d’airbags Takata. Toujours selon Le Parisienleur rappel concernera les véhicules circulant au-dessus de Lyon et de Clermont-Ferrand, même si celui des C3 et DS 3 concernait principalement des propriétaires du sud de la France, car les airbags exposés à la chaleur et à l’humidité sont plus dangereux.
Toutefois, pour le moment, Citroën et Stellantis ne confirment pas l’information du jour. “Aucun risque n’a été identifié pour les autres modèles équipés d’autres composants“, tempère la communication de la firme aux chevrons, qui ajoute que “Les risques associés aux airbags Takata sont continuellement surveillés et gérés grâce à des rappels de routine“. Sans se livrer à d’autres commentaires.
Organiser un rappel de huit millions de véhicules semble de toute façon difficile, tant les témoignages concernant le rappel des C3 et DS 3 font état de retards importants, de difficultés pour prendre rendez-vous dans les garages ou encore pour obtenir un véhicule de prêt. . “Nous remplaçons les airbags de quatre à cinq véhicules par jour“, illustre un garage Citroën à Manosque. Ça prend du temps (l’opération dure deux heures, NDLR). Nous essayons également d’aider les clients dans la procédure d’inscription, car certains sont pris au dépourvu et se perdent.“
Parallèlement, une action collective a été lancée par l’avocat Christophe Lèguevaques et sa plateforme MyLeo. Baptisée « Takata Airbag Action », elle vise à engager une procédure pénale pour «obtenir la conviction du fabricant” Et “indemniser tous les dommages subis par les propriétaires d’un véhicule équipé d’airbags Takata“. Les automobilistes peuvent s’inscrire, moyennant le paiement de 339 € de frais. L’action collective ne se concrétisera que si elle parvient à rassembler 1 000 participants.
Selon l’avocat, “des centaines“des propriétaires de véhicules Citroën ont contacté la plateforme MyLeo, après avoir reçu un courrier recommandé leur demandant de le faire”arrêter immédiatement” pour conduire leur véhicule en mai.
Cette injonction intervient alors que l’affaire des airbags Takata a éclaté en 2013. Depuis, le constructeur japonais a fait faillite, des dizaines de morts étant attribués aux défaillances de ses coussins de sécurité. En France, plusieurs enquêtes sont encore en cours dans certains départements, notamment ceux d’outre-mer.
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