La reconstitution financière du fonds IDA de la Banque mondiale est l’un des enjeux de l’assemblée générale de cette semaine à Washington.
Depuis son arrivée il y a dix mois à la tête de la Banque mondiale, Ajay Banga a apporté un vent de fraîcheur. Les urgences face aux crises répétées, la lutte et l’adaptation au réchauffement climatique, l’augmentation de la pauvreté dans les pays fragiles, poussent à une réforme des institutions de Bretton Woods. Le président de l’institution multilatérale, qui tourne à plein régime, a ouvert plusieurs grands chantiers visant à décupler la solidité financière de la Banque, en prenant davantage de risques. Son credo est de faire « la banque la plus forte et la plus efficace, pour construire un monde sans pauvreté sur une planète vivable « . L’enjeu est de combiner les impératifs climatiques avec ceux du développement. Cette urgence est d’autant plus grande que les pays les plus pauvres sont aussi parmi les plus vulnérables aux chocs climatiques de plus en plus fréquents (sécheresse, inondations, érosion côtière, etc.).
Réunis cette semaine à Washington pour les réunions de printemps de la Banque…