Chaque jour, une personnalité s’invite dans l’univers d’Élodie Suigo. Vendredi 15 septembre : les actrices et sœurs Alexandra et Audrey Lamy. Ils sont à l’affiche, avec Chloé Jouannet, dans la série « Killer Coaster » de Nikola Lange diffusée sur Prime Video.
Dans la famille Lamy, il y a la grande sœur Alexandra et la petite Audrey. Toutes deux actrices, elles ont des personnalités très différentes. Vendredi 15 septembre, ils sont avec leur fille et nièce Chloé Jouannet à l’affiche de la série Montagnes russes tueuses, réalisé par Nikola Lange et diffusé sur Prime Video. Dans cette folle comédie policière qui se déroule dans une fête foraine de Palavas-les-Flots, pas de liens familiaux, mais un contractuel qui s’improvise enquêteur et deux forains, complètement opposés, et qui mèneront l’enquête après un mystérieux accident. dans le train fantôme.
franceinfo : Est-ce un cadeau de pouvoir filmer avec deux personnes qui comptent beaucoup dans votre vie ?
Alexandra Lamy : C’est vraiment un cadeau de la vie ! C’est déjà extraordinaire de pouvoir faire ce travail pour nous trois, et aussi de nous réunir dans la série de Nikola Lange, cette série complètement folle, qui n’est absolument pas là où on s’attendrait à ce qu’on soit aussi facile. , nous sommes super contents, c’est super.
Audrey Lamy : Et puis, c’est un projet qui nous a tout de suite donné envie. C’est à dire qu’on a connu Nikola Lange grâce à Chloé puisqu’elle avait travaillé avec lui sur Fille de Derby (2020), donc on avait déjà vu son travail et c’est elle qui a appelé Nikola et lui a dit : «Ecoute, on cherche un projet avec ma tante, ma mère« . On avait essayé d’écrire des choses et puis ça n’a pas marché, on restait bloqué sur ce qu’on voulait dire, etc. Et puis, il nous a dit qu’il allait essayer d’écrire quelque chose pour nous trois. Quand on a lu son projet, on s’est dit : « Ah, c’est sympa. » car il y a des personnages très caractérisés.
« Dans ‘Killer Coaster’, on ne joue pas la sœur ou la tante dans une vie de famille qui est un peu classique, ce qui aurait pu être sympa, mais il y avait vraiment une ambition assez folle qui nous a tous fait embarquer par la suite. »
Audrey Lamysur franceinfo
Le point central de cette série reste encore la famille, celle qu’on ne choisit pas, celle du sang. Et du coup, on découvre des secrets de famille. Y a-t-il eu des non-dits dans la famille Lamy ? Avez-vous parfois eu des choses qui vous étaient cachées, que vous avez découvertes petit à petit ?
Audrey Lamy : Non mais par exemple, quand c’est ma nièce qui me dit quelque chose que ma sœur ne m’a pas encore dit, je suis super jalouse car avant l’arrivée de Chloé, j’étais la seule confidente. Et c’est vrai que ma sœur et sa fille ont une relation assez forte. Ils se parlent de tout, il n’y a pas de sujet tabou. Et c’est vrai que quand elle arrive maintenant et qu’elle commence à me dire : «Ah mais, tu sais cette maman ceci ou cela… « Et j’y suis : oh non, elle ne m’a encore rien dit !!
Cette complicité vient de tes parents ?
Alexandra Lamy : Je pense que oui.
Audrey Lamy : Même quand j’étais petite, il y avait encore cette chose où tu prenais beaucoup soin de moi. Tu étais quand même très engagée en tant que grande sœur. Immédiatement, cela crée une sorte de confidente, de bonne amie et presque de mère.
Alexandra Lamy : Nous avons dix ans d’écart. C’était tellement génial. J’avais ma petite poupée vivante ! C’est pour ça qu’il n’y a pas de problèmes entre nous car j’ai l’impression d’être presque « une seconde mère ». Je l’ai emporté partout avec moi. Quand j’avais 15 ou 16 ans, je voulais arnaquer un peu les parents et je pouvais tout lui dire, elle ne parlait jamais et pourtant elle était petite ! Sept ans, mais jamais ! C’était impossible. Je pense qu’ils auraient pu la punir et elle n’aurait jamais parlé. Je crois que nous avons gardé cette relation qui nous suit et continue d’évoluer, mais toujours de manière très bienveillante.
« J’ai vécu dix ans en tant qu’enfant unique et on m’a dit que j’allais enfin avoir une petite sœur. Honnêtement, c’était le plus beau jour de ma vie.
Alexandra Lamysur franceinfo
Ce qui est fou Alexandra, c’est qu’un gros travail est fait sur la voix et on se rend compte à quel point tu as gagné en confiance en toi. On sent que vous avez fait un travail différent.
Audrey Lamy : Nous avons tellement la même voix… Nous avons beaucoup d’intonations communes, d’expressions communes, etc. Donc, c’était un peu notre soucis avec Nikola, car nous ne jouons pas des sœurs et nous avons vraiment des voix presque identiques. On ferme les yeux… Par exemple, mon père ne sait pas qui est qui, mais au final, je pense que ce sont les costumes qui ont emmené notre voix ailleurs que celle qu’on a naturellement.
J’aimerais qu’on parle de Chloé. Êtes-vous la tante que vous êtes au quotidien et êtes-vous, en tant que mère, fière de cette femme qu’elle est devenue ?
Alexandra Lamy : Ah oui complètement. Sur le plateau, j’ai vu une actrice, je n’ai pas vu ma fille et c’est merveilleux. De plus, cela se démarque aussi parce que ce n’est pas facile ! Tout le monde dit : «Ah oui, mais c’est la fille de etc. « Mais c’est très dur d’être la fille de. C’est très lourd. Donc, autant que nous, toute notre famille n’est pas du tout dans le monde artistique, elle, elle a son père, sa belle-mère, nous sommes tous les deux. » un fardeau. Et comment pouvons-nous nous en démarquer ? C’est super dur et je pense qu’elle réussit et c’est merveilleux.
Quel est votre indispensable ?
Alexandra Lamy : La famille, bien sûr. Et puis, j’allais dire être heureux, évidemment ! Et à chaque fois, on se dit que c’est quand même une chance de vieillir. Pensez à tous les êtres chers que nous avons perdus à 30 ans. C’est toujours une bénédiction de vieillir.
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